AMERIQUE/VENEZUELA - Déclarations de la Conférence épiscopale suite aux violences survenues au cours des élections des membres de l’Assemblée nationale constituante

lundi, 31 juillet 2017 politique violence evêques droits fondamentaux conférences épiscopales

Déclarations de la Conférence épiscopale suite aux violences survenues au cours des élections des membres de l’Assemblée nationale constituante

VENEZUELA

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Caracas (Agence Fides) – « Inutile, pas nécessaire et dommageable pour le peuple vénézuélien » : telle est la phrase qui a été répétée à moult reprises hier dans le cadre des nombreuses manifestations ayant eu lieu le Dimanche des élections des membres de l’Assemblée nationale constituante, qui s’est par ailleurs transformé, selon des données d’agences, en une journée de violentes manifestations dans l’ensemble du pays.
La phrase est cependant justement celle du Message de la Conférence épiscopale du Venezuela publié le 28 juillet dernier et reprenant l’appel à la non-violence (voir Fides 28/07/2017). Toutefois, la journée d’hier a fait 10 morts selon le Parquet et 15 selon l’opposition. Dans tous les cas, aux chiffres d’hier, il faut ajouter les centaines de morts provoqués par les manifestations contre le Président Maduro depuis 4 mois sur l’ensemble du territoire du Venezuela.
Selon les dernières dépêches d’agences de presse internationales, seuls 9% des ayants droit se sont rendus aux urnes – sur quelques 19 millions de personnes. D’autres sources font état du paradoxe selon lequel presque tous les membres du secteur public, obligés de voter par Nicolas Maduro, ont exprimé un vote nul.
Les acteurs de l’opposition et des secteurs sociaux, tels que l’Eglise catholique au Venezuela, les employeurs, certains syndicats, différents Recteurs d’Université et des pays tels que l’Argentine, le Pérou, le Panama, le Mexique et la Colombie rejettent le processus de la Constituante et ne reconnaîtront pas l’Assemblée qui sera installée suite aux élections d’hier. (CE) (Agence Fides 31/07/2017)