AFRIQUE/LESOTHO - Satisfaction des observateurs de l’Eglise à propos des élections législatives

mardi, 13 juin 2017 eglises locales   elections  

Masaru, capitale du Lesotho

Maseru (Agence Fides) – « Les élections ont, dans l’ensemble, été pacifiques et bien organisées. Même si certaines choses doivent être améliorées, en tant qu’Eglise, nous nous félicitons de la manière dont elles se sont déroulées » affirme le rapport concernant les élections législatives du 3 juin au Lesotho. Le document, envoyé à l’Agence Fides, a été rédigé par la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Lesotho en collaboration avec la Réunion interrégionale des Evêques catholiques d’Afrique australe (Inter-Regional Meeting of Catholic Bishops of Southern Africa (IMBISA)).
La Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Lesotho a envoyé 120 observateurs dans 50 circonscriptions électorales, certains fixes et d’autres allant d’un bureau de vote à l’autre.
Le rapport indique que les bureaux de vote contrôlés par les observateurs de l’Eglise étaient bien gérés par du personnel formé de manière appropriée. Les procédures de vote ont eu lieu de manière ordonnée, les membres du bureau de vote prononçant à haute voix le nom de l’électeur qui déposait son bulletin dans l’urne, de manière à ce que les présents puissent vérifier le caractère correct du scrutin.
Dans certains bureaux a cependant été remarquée la présence de militaires en armes et avec des uniformes neufs, qui ont semblé avoir une attitude intimidatrice à l’encontre de certains électeurs. On se souviendra que le Lesotho a subi des coups d’Etat et des tentatives de coups d’Etat militaires au cours de ces dernières années (voir Fides 08/09/2014 et 17/07/2015). Grâce notamment à l’intervention de l’Afrique du Sud, seul pays limitrophe, le Lesotho a pu retrouver le chemin de la démocratie. L’Eglise catholique de l’ensemble de l’Afrique australe, par l’intermédiaire de l’IMBISA, a suivi de près le processus de pacification du petit pays, stratégique pour l’Afrique du Sud en ce qui concerne l’approvisionnement en eau de Pretoria et de Johannesburg. Le Lesotho, dénommé « château d’eau de l’Afrique du Sud », fait cependant les frais de périodes de sécheresse dues au détournement de ses ressources hydriques en direction de son puissant voisin. (L.M.) (Agence Fides 13/06/2017)


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