VATICAN - Des milliers de fidèles place Saint-Pierre pour la Veillée mariale à l’occasion du premier anniversaire de la mort de Jean-Paul II. Le Pape Benoît XVI : “Il continue d’être présent dans nos esprits et dans nos cœurs ; il continue de nous transmettre son amour pour Dieu et son amour pour l’homme”

Cité du Vatican (Agence Fides) - A l’occasion du premier anniversaire de la mort du Serviteur de Dieu le Pape Jean-Paul II, le diocèse de Rome a organisé une veillée mariale qui a eu lieu place Saint-Pierre dimanche 2 avril au soir. Les dizaines de milliers de fidèles romains qui remplissaient la place à qui se sont unis de nombreux pélerins d’autres nations, était inondée des lumières des flambeaux allumés. La Veillée a débuté par la lecture de quelques textes de Karol Wojtyła, intercalés par des chants exécutés par le Choeur du diocèse de Rome. Puis, à 21 heures, le Saint-Père Benoît XVI s’est avancé à la fenêtre de son bureau pour conduire la récitation du chapelet. A la fin de la prière, environ à l’heure de la mort de Jean-Paul II, le Saint-Père s’est adressé aux présents avec un bref discours. “Cela fait déjà un an que le Serviteur de Dieu Jean-Paul II ets mort à cette même heure - a dit Benoît XVI -, mais sa mémoire continue à être vive comme en témoignent les nombreuses manifestations programmées ces jours-ci, dans chaque partie du monde. “Il continue d’être présent dans nos esprits et dans nos cœurs ; il continue de nous transmettre son amour pour Dieu et son amour pour l’homme ; il continue à susciter en tous, particulièrement chez les jeunes, l’enthousiasme du bien et le courage de suivre Jésus et ses enseignements”.
Pour tenter de résumer la vie et le témoignage de ce grand Pontife, le Pape Benoît XVI a employé deux mots : "fidélité" et "don de soi", c’est-à-dire “fidélité totale à Dieu et don de soi sans réserve à sa propre mission de Pasteur de l’Eglise universelle”. “Fidélité et don de soi sont apparus encore plus convaincants et émouvants les derniers mois. Sa maladie vécue courageusement nous a tous rendus plus attentifs à la souffrance humaine, à toute souffrance physique et spirituelle ; il a donné une dignité et une valeur à la souffrance, en témoignant que la valeur de l’homme n’est pas dans son efficacité, son apparence, mais qu’il a une valeur pour lui-même, parce qu’il a été créé par Dieu et qu’il est aimé de Dieu.” Jean-Paul II ne s’est pas lassé de dire au monde, à travers ses paroles et ses gestes, que si l’homme se laisse embrasser par le Christ, il ne mortifie pas la richesse de son humanité ; s’il adhère à lui de tout son cœur, il ne lui manquera rien. Au contraire, la rencontre avec le Christ rend notre vie plus passionnante. Précisément parce qu’il s’est approché toujours plus de Dieu dans la prière, dans la contemplation, dans l’amour pour la Vérité et la Beauté, notre bien-aimé pape a pu devenir le compagnon de route de chacun de nous et parler avec autorité même à ceux qui sont loin de la foi chrétienne”.
Le Pape Benoît XVI a donc encouragé “à accueillir de façon nouvelle l’hérédité spirituelle qu’il nous a laissés”: vivre en cherchant infatiguablement la Vérité qui satisfait notre coeur, ne pas avoir peur de suivre le Christ, pour porter à tous l’annonce de l’Evangile, qui est ferment d’une humanité plus fraternelle et solide. Ensuite le Pape s’est adressé aux fidèles réunis sur la place située en face de la Curie de l’archevêché de Cracovie, pour la Via Crucis menée par le Card. Stanisław Dziwisz, qui étaient reliés avec la place Saint-Pierre : “Le souvenir de Jean-Paul II est vivant en nous et le sens de sa présence spirituelle ne s’éteint pas - a dit Benoît XVI en polonais -. Que la mémoire de l’amour particulier qu’il nourissait pour ses patriotes soit toujours pour vous la lumière sur la route vers le Christ”. (S.L.) (Agenzia Fides 3/4/2006 - righe 42, parole 668)