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Nairobi (Agence Fides)- Le Kenya a lancé un programme pour importer des céréales pour faire front à la famine qui a touché plus de 5 millions de personnes dans les régions du nord-est. C’est ce qu’a annoncé le Président Mwai Kibaki, d’après lequel les denrées alimentaires distribuées jusqu’à maintenant ont été acquises par les agriculteurs locaux, mais les réserves de céréales locales seront épuisées d’ici juin. D’où la nécessité d’importer des denrées alimentaires de l’étranger.
Entre-temps la solidarité internationale pour venir au secours des victimes de la grave sécheresse au Kenya a commencé. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a affirmé qu’il a lancé la récolte de fonds pour offrir une aide alimentaire à au moins 3 millions et demi de kenyans.
La Commission européenne a offert 5 millions d’euro (plus de 6 millions de dollars) en faveur de la population keniane et en particulier des 500 mille étudiants du nord du pays.
La Fédération de la Croix Rouge Internationale a lancé un appel pour l’envoi urgent d’aides immédiates pour 15,4 millions de dollars pour faire face en petite partie à la sécheresse urgente qui bouleverse l’Afrique orientale. Effectivement le Kenya n’est pas seul à être en danger. On calcule qu’en Afrique orientale il y a environ 11 millions de personnes qui risquent la faim à cause de la sécheresse terrible, considérée comme la pire des 10 dernières années, qui dévaste la région.
En plus du Kenya, les pays touchés sont la Somalie, l’Ethiopie, l’Erythrée, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, Djibouti et le Soudan. On compte déjà au moins une centaine de victimes de la faim ou de maladies liées, surtout au nord-est du Kenya ; tandis que pour le bétail, en large mesure l’unique source de survivance des populations majoritairement touchées par le désastre, souvent nomades, est désormais plus que décimée.
La demande de la Croix Rouge vise un programme d’aides de base pour environ un million de personnes pour une période variable entre 6 et 12 mois, parmi le Kenya, la Tanzanie, l’Ethiopie, le Rwanda et le Bourundi. Toutes les organisations humanitaires - à partir de celles des Nations-Unies - sont impliquées dans un effort extraordinaire pour faire face à la tragédie qui bouleverse l’Afrique orientale, et elles ne font que dénoncer l’insuffisance des moyens qui arrivent par rapport aux nécessités.
En février dernier, le gouvernement kényan, les agences humanitaires de l’ONU et diverses Organisations Non Gouvernementales avaient lancé un appel pour la récolte de 245 milions de dollars pour aider les populations touchées par la sécheresse. (L.M.) (Agenzia Fides 28/3/2006 righe 32 parole 444)
