AFRIQUE/NIGERIA - Craintes de nouvelles attaques à Noël exprimées par le Directeur des Communications sociales du Diocèse de Maiduguri

lundi, 12 décembre 2016 groupes armés  

Abuja (Agence Fides) – « On craint que cet attentat ne puisse marquer le début d’une vague d’attaques de Boko Haram au moment de Noël » déclare à l’Agence Fides le Père Gideon Obasogie, Directeur des Communications sociales du Diocèse de Maiduguri, la capitale de l’Etat nigérian de Borno, où hier, Dimanche 11 décembre, au moins une personne est morte et d’autres ont été blessées dans le cadre d’un double attentat suicide commis par deux fillettes dans le principal marché de la ville.
« Des attaques de ce genre semblent constituer une sorte de représailles de la part de Boko Haram suite à la reconquête de la part de l’armée nigériane des zones du nord du pays qui se trouvaient sous le contrôle de la secte islamiste. Elles sont également un moyen pour encourager les membres de la secte à ne pas se rendre, en démontrant qu’ils sont encore en mesure de frapper dans une grande ville comme la nôtre » indique le Père Obasogie.
« La population de Maiduguri est devenue beaucoup plus prudente et cherche à éviter le marché principal, effectuant ses achats dans les magasins plus petits, justement pour éviter une zone habituellement très fréquentée et qui représente un objectif facile pour des attentats. En général, on cherche à éviter les zones très fréquentées parce que l’on craint que Boko Haram n’ait adopté la stratégie des attaques indiscriminées à l’encontre de civils pour démontrer que la secte est encore bien vivante malgré les coups subis » conclut le prêtre. (L.M.) (Agence Fides 12/12/2016)


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