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Le Caire (Agence Fides)- L’oeuvre lancée par le P. Luciano Verdoscia combonien en faveur des jeunes de Mansheya, quartier des chiffonniers du Caire porte de nouveaux fruits ( voir Fides 24 octobre 2005 et 22 novembre 2005). Le quartier se trouve au pied des collines Moqattam qui s’étendent devant la Citadelle, un des plus grands monuments islamiques de la ville. La Citadelle est bordée par un côté du Caire islamique avec ses fameuses mosquées antiques et, d’autre part par la Cité des Morts, cimetière centenaire de la mégalopole qu’est Le Caire. Deux rues parallèles en ce point se croisent et séparent la ville du Caire islamique, la Citadelle et la Ville des Morts du village des ramasseurs d’ordures. Une des raisons pour laquelle le P. Luciano a décidé de lancer un projet de soutien à l’instruction dans le quartier Mansheyit Nasser en 2003, était le manque, à ce moment, d’un projet semblable, non seulement dans le quartier, mais dans la ville entière du Caire. Il y avait déjà d’autres projets en cours : divers projets de promotion du travail féminin et divers projets organisé par l’APE, une Organisation Non Gouvernementale engagée à améliorer la situation complexe du village des chiffonniers. Mais le projet organisé par le combonien était le premier de ce genre.
Actuellement d’autres initiatives, sur le modèle de notre projet, sont en cours pour être lancées. Le Conseil National pour la Maternité et l’Enfance a effectivement lancé, récemment un projet semblable au nôtre dans une autre école de Mansheyit Nasser. Nous sommes en contact avec eux et nous souhaitons réussir à coordonner nos activités.
L’APE, qui avait accueilli notre projet avant que nous nous transférions dans l’école actuelle a aussi reçu un financement pour la réalisation d’un projet semblable au nôtre. Ils nous ont interpellés pour nous demander de réaliser le projet pour eux, à partir de septembre 2006.
Le programme lancé voici plus de 3 ans par le P. Luciano se propose d’aider le développement des jeunes en leur offrant un milieu propre, salubre et alternatif où ils puissent étudier et recevoir assistance qui améliore les opportunités d’insertion dans le monde du travail, et de mettre ensemble des personnes de religion, culture et ethnies différentes pour leur offrir de l’aide et promouvoir la tolérance et la paix. (L.M.) (Agenzia Fides 24/3/2006 righe 31 parole 398)
