AMERIQUE/CHILI - V° Congrès de l’Education catholique dédié au thème « Instruction, famille et miséricorde »

lundi, 10 octobre 2016 evangélisation   instruction   eglises locales   evêques  
V° Congrès de l'Education catholique au Chili

V° Congrès de l'Education catholique au Chili

Santiago (Agence Fides) – Le V° Congrès de l’éducation catholique dédié au thème « Instruction, famille et miséricorde » s’est achevé à Santiago. Un aspect important de cet événement a été constitué par la variété des conférences qui s’y sont déroulées. L’une d’entre elle a suscité beaucoup d’intérêt : il s’est agi de celle du Père Fernando Montes S.J. dédiée au thème « Eduquer à une époque de changement, comment former à l’art du discernement ».
Au cours de la journée finale des travaux, qui se sont déroulés les 6 et 7 octobre, le Président de la Commission pour l’Education de la Conférence épiscopale, S.Exc. Mgr Héctor Vargas, Evêque de Temuco, a présenté les défis éducatifs lancés à la famille aujourd’hui. Dans son discours, l’Evêque a déclaré : « En tant qu’éducateurs chrétiens, nous voulons réfléchir aujourd’hui sur une caractéristique essentielle de la famille, sa nature vocationnelle à éduquer les enfants afin qu’ils grandissent dans la responsabilité vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres ». Cette vocation naturelle de la famille a été brisée parce que « s’est ouverte une fracture entre la famille et la société, entre la famille et l’école. Le pacte éducatif est, lui aussi, rompu aujourd’hui, de sorte que l’alliance éducative de la société avec la famille est en crise parce qu’il a miné la confiance réciproque ».
Parmi les participants d’importance, se trouvait le Président de la Commission de l’Education du Sénat chilien, qui a frappé l’assemblée des participants en prononçant un mea culpa à propos de la manière dont avait été menée la réforme de l’éducation dans le pays. Mgr Vargas a conclu en rappelant que les institutions catholiques « sont appelées à soutenir la mission éducative de la famille, sans oublier que les parents ne peuvent complètement déléguer la formation morale de leurs enfants ». (CE) (Agence Fides 10/10/2016)


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