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Kathmandu (Agence Fides) - « Nous désirons une paix stable et durable. Nous continuons à accueillir des réfugiés et des familles réduites à la misère dans nos structures, dans les églises, les centres pastoraux, dans les écoles. Nous sommes préoccupés par la pauvreté croissante qui tenaille la population. Nous souffrons avec eux, nos restons proches de la population : c’est notre devoir. Nous espérons et nous prions pour que la paix puisse revenir et triompher » : c’est ce qu’affirme Mgr Pius Perumana, pro-préfet apostolique au Népal, en commentant au téléphone la situation difficile que vit le Népal ces jours-ci.
Le 14 mars les rebelles maoïstes ont engagé un blocus des transports de trois semaines pour contraindre le roi Gyanendra à fixer les élections. Kathmandu est coupée du reste du pays et presque aucun véhicule n’a quitté la capitale. Les maoïstes contrôlent les principales voies de communication vers la ville, bloquent le réapprovisionnement en biens de première nécessité. L’objectif est de conduire le roi Gyanendra - à plus d’une année de son coup d’état par lequel il a concentré tous les pouvoirs et limité aucune liberté - à quitter le gouvernement du pays et à fixer de nouvelles élections démocratiques. Au cours d’une décennie, le conflit civil a fait environ 13 000 victimes et continue de frapper surtout la population civile.
P. Pius souligne que les premiers jours après le blocus, la vie à Kathmandu se poursuit assez normalement. La pastorale de la petite communauté catholique (environ 7 500 âmes sur une population de 27 millions d’habitants) progresse aussi, malgré les peines et les difficultés quotidiennes. En particulier le Centre Pastoral de Kathmandu a commencé différentes activités consacrées aux jeunes, aux femmes, et aux enfants, ciblées surtout sur l’instruction et la formation professionnelle. (Agenzia Fides 16/03/2006 Righe: 23 Parole: 316)
