ASIE/PALESTINE - Médaille de Jérusalem conférée par le Président palestinien au Patriarche émérite de Jérusalem des Latins

mercredi, 13 juillet 2016 eglises locales  

lpj.org

Ramallah (Agence Fides) – Quelques jours après la fin de son mandat à la tête du Patriarcat latin de Jérusalem, le Patriarche émérite, S.B. Fouad Twal, s’est vu remettre par le Président palestinien, Abu Mazen, la Médaille de Jérusalem. A la remise de la décoration, qui a eu lieu le 12 juillet à Ramallah, au siège de la présidence palestinienne, ont également participé des représentants de l’administration présidentielle palestinienne, dont M. Majdi al Khaldi, Conseiller du Président pour les relations avec les Eglises et les communautés chrétiennes. La Médaille – expliquent des sources palestiniennes – a été conférée en signe de reconnaissance « pour la direction spirituelle exercée par le Patriarche et pour le service exceptionnel qu’il a fourni au peuple palestinien et à l’Eglise catholique en Palestine ».
Le 24 juin dernier, le Pape François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Patriarcat latin de Jérusalem, présentée par S.B. Fouad Twal pour atteinte de la limite d’âge canonique. A sa place, le Pape a nommé en tant qu’Administrateur apostolique sede vacante le Père Pierbattista Pizzaballa OFM. Dans un entretien publié sur le site Internet du Patriarcat latin, S.B. Fouad Twal évoque également l’héritage qu’il laisse entre les mains du nouvel Administrateur apostolique, le Père Pierbattista Pizzaballa, OFM : « Parmi les points forts sur lesquels le nouvel Administrateur peut s’appuyer, se trouve le fait qu’il a servi pendant 12 ans en tant que Custode de Terre Sainte et qu’il a été Vicaire du Patriarche latin pour la communauté chrétienne de langue hébraïque. Il connaît bien les défis et les problèmes de l’Eglise en Terre Sainte ». Le Patriarche émérite note ensuite « le problème de la langue arabe, de la mentalité orientale et de toute l’activité pastorale(...) « Cela sera sûrement plus facile pour lui de remédier aux faiblesses de l’administration que de gérer la pastorale des fidèles arabes. Mais il est aussi vrai que les fidèles étrangers du Patriarcat latin sont désormais plus nombreux que les chrétiens arabes locaux ». (GV) (Agence Fides 13/07/2016)


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