ASIE - Appel en faveur d’une justice climatique et d’un développement durable lancé par le CIDSE

mardi, 29 septembre 2015 développement   coopération  

Londres (Agence Fides) – Adopter des engagements concrets pour une réforme du système économique et financier, condition essentielle pour éliminer la pauvreté et la faim, en modifiant les modèles de production et de consommation insoutenables : c’est ce que demande aux responsables politiques mondiaux un appel lancé par le CIDSE, réseau de 17 ONG catholiques engagées au niveau international au travers de projets de groupes de travail spécifiques au Cambodge, au Laos, au Vietnam et au Myanmar.
L’appel, remarque un communiqué envoyé à Fides, a été signé par plus de 50 responsables d’organismes internationaux de la société civile et intellectuels, qui demandent « une réelle transformation ». A 70 jours de la cruciale conférence de Paris, dans le cadre de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, le texte souhaite qu’il « soit possible de conserver l’augmentation de la température mondiale en deçà de 1,5°C ». Il est urgent « de combler la distance entre les quelques-uns qui possèdent la moitié des richesses mondiales et le reste du monde » peut-on lire, en garantissant « une égalité totale entre hommes et femmes » et en préservant « le droit à la nourriture pour des milliards de personnes, en particulier les petits producteurs qui fournissent la majeure partie des denrées alimentaires dans le monde ». Le but est de « garantir la protection et le soutien aux plus pauvres et aux plus vulnérables dans la lutte pour l’adaptation au changement climatique et de construire une société mondiale plus juste », transformant « la culture de la domination, du consumérisme et de l’extraction en une culture de l’autosuffisance, du soin et de la solidarité ».
Le document cite les responsables religieux engagés dans ce domaine et l’Encyclique Laudato Si’ du Pape François, en partageant l’invitation à une « conversion égologique ». L’Encyclique « fournit une vaste et profonde réflexion sur notre rapport à l’environnement et la manière dont nous établissons notre vie sociale, économique et politique » indique le document, réaffirmant que, dans le monde, « de nombreuses personnes démontrent actuellement leur enthousiasme face à ce défi ». (PA) (Agence Fides 29/09/2015)


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