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Lima (Agence Fides) - “C’est le moment d’encourager la confiance et la foi en nous-mêmes, dans notre pays, et nos institutions. Nous sommes tous responsables du bien commun. Nous devons tous contribuer, en tant qu’individus et communautés, à la transformation et à la regénération morale de notre patrie”. Tel est l’appel qu’on lit dans le message intitulé “Engagement éthique pour le Pérou”, publié par les Evêques péruviens le 15 février, afin d’offrir, à moins de deux mois des élections présidentielles et du Parlement, “certaines orientations de caractère éthique, pour que ce soient les électeurs comme les candidats qui assument leurs propres engagements civils avec une réflexion mûre et une responsabilité pour la patrie”.
Les Evêques affirment que voter “est un droit mais aussi un devoir, parce que c’est la forme à travers laquelle les citoyens expriment en conscience leur propre option politique et participent avec responsabilité au futur du pays à travers le vote”. Pourtant tous les péruviens sont encouragés à se rendre aux urnes en prenant en considération certaines valeurs éthiques fondamentales : le respect et la garantie des droits fondamentaux et inviolables de la peronne humaine et de la famille, cellule naturelle et basique de la société ; la défense de la vie de la conception jusqu’à sa fin naturelle, en refusant en conséquence l’avortement, l'euthanasie et tout ce qui implique la mort des êtres humains non nés encore ; le respect et la garantie des valeurs essentielles à la base d’une société libre, juste et démocratique, dans laquelle les droits de tous et de chacun des citoyens se garantissent.
On attend “un engagement ethique et une volonté politique claire dans la lutte contre la corruption” qui a désormais contaminé les institutions frappant la morale et l’ethique publique. Les Evêques encouragent les candidats à “répondre avec des programmes efficaces et adéquats à la nécessité plus sentis par leur concitoyens, particulièrement celle des plus pauvres et des exclus, mettant à profit le potentiel de développement qu’ ont eux-mêmes”.
L'Episcopat péruvien met en garde les moyens de communication sociale pour qu’ils ne se transforment pas “en pure propagande manipulatrice ou intéressée”, mais opèrent “de sorte que les électeurs disposent d’une véritable information honnête et efficace” et finalement lance un appel pour que la campagne électorale se réalise sous une forme “propre, avec dignité et des contenus, dans le dû respect de la vie privée”. (RG) (Agenzia Fides 13/2/2006 - righe 28, parole 393)
