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Nairobi (Agence Fides)- Le 26 janvier, Denis McNamara, coordinateur spécial pour les réfugiés internes à l’ONU, a critiqué les media, et en particulier les media internationaux, pour avoir négligé la situation critique des réfugiés internes au Soudan et en Ouganda, rapporte l’Agence de presse du Bureau International du Service des Jésuites pour les Réfugiés (Jesuit Refugees Service-JRS).
Le représentant des Nations-Unies a souligné le fait qu’actuellement le nombre de réfugiés internes (IDP) est égal au double de celui des réfugiés. Malgré cela les media disent leur attention mineure, surtout au Soudan où les IDP dépassent les quatre millions actuellement. McNamara est intervenu durant le meeting organisé par le Bureau de l’ONU pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) qui a eu lieu dans l’Hotel Norfolk de Nairobi, capitale du Kenya. McNamara a indiqué qu’environ 25 millions de personnes sont actuellement réfugiées à l’intérieur de leur propre pays d’origine, et la majeure partie d’entre eux sont des femmes et des enfants.
Par ailleurs, il a mis en évidence que le rapport entre l’IDP et les réfugiés est de plus de deux pour un, toutefois leurs sérieuses conditions au niveau international sont moins considérées. Il n’existe pas d’instruments légaux internationaux qui régulent les droits des réfugiés internes et les obligations des gouvernements dans leurs confrontations. McNamara a ensuite conclu son discours en lançant un appel au Japon et à d’autres pays occidentaux en les invitant à cesser la vente d’armes aux pays africains.
Un représentant du Programme de Développement de l’ONU a exhorté les donateurs à regarder aussi les problématiques de développement dans les différents pays plutôt que se limiter à dépenser d’énormes sommes d’argent pour payer des opérations humanitaires et des casques bleus. Norah Ochieng, Responsable de l'Advocacy du JRS Afrique Orientale a déclaré : “Aider les réfugiés internes constitue une responsabilité primaire pour le gouvernement de chaque pays, et les agences humanitaires internationales devraient intevenir seulement dans le cas de leur échec éventuel”.
Le nombre élevé de réfugiés internes et de réfugiés s’explique par les guerres civiles dans le sud du Soudan et dans le nord de l’Ouganda qui ont contraint de millions de personnes à fuir. Des nouveaux réfugiés et des réfugiés de la région du Darfour se sont ajoutés aux autres dans l’ouest du Soudan. (L.M.) (Agenzia Fides 8/2/2006 righe 33 parole 405)
