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Madrid (Agence Fides) - « La mission, nous devons la sentir dans notre coeur, car si elle devenait quelque chose de froid, sans la chaleur de l’amour et de la charité, nous ferions une expérience absurde et inutile », dit Mgr Francisco Pérez Gonzalez, Aumônier en chef de l’armée et Directeur national des Oeuvres Pontificales Missionnaires d’Espagne, dans la lettre de présentation de la Journée de l’Enfance Missionnaire qui sera célébrée en Espagne dimanche prochain, 22 janvier, avec le slogan : « Sens la mission dans ton coeur ». Dans sa lettre, Mgr Pérez met l’accent sur la disposition intérieure qui nous fait sentir la mission dans notre coeur et nous amène à offrir notre vie en action de grâce à Dieu pour tous les hommes. Car la mission, ce ne sont pas seulement de bons désirs : c’est ce qui pousse les missionnaires à accomplir des actes héroïques, parce que « le coeur a ses raisons que la raison ignore ». C’est pourquoi, pour la Journée Missionnaire 2006, on a voulu mettre l’accent sur cette attitude fondamentale pour la mission.
À l’occasion de cette Journée, les OPM d’Espagne ont publié un dossier pour la presse et du matériel d’animation comprenant notamment des catéchèses pour enfants ; des guides à l’usage des catéchistes et des professeurs ; un manuel pour les cours de religion ; un CD contenant des chansons missionnaires ; du matériel publicitaire : une interview à Mgr Francisco Pérez et à deux missionnaires : Milagros Cid Lopez, missionnaire en R.P. du Congo et Leonor de la Fuente, Missionnaire en Angola ; et un DVD édité par le Sanctuaire de Javier (Navarre) à l’occasion du Ve centenaire de la naissance de St. François Xavier, qui relate la vie et présente le profil spirituel de ce missionnaire inlassable qui évangélisa les nouveaux continents au XVIe siècle. Ce matériel peut être consulté et téléchargé sur le site des OPM d’Espagne (http://www.omp.es/Infancia/jornada.htm).
En outre, a été publié un document intitulé « Informations sur l’Enfance défavorisée », pour faire connaître la situation de l’enfance dans différentes parties du monde. Ce rapport ne veut pas être une publication en plus, pleine de chiffres et de données, mais plutôt un instrument qui fasse sentir l’injustice dont souffrent tant d’enfants et qui incite à travailler avec plus d’ardeur en faveur de l’enfance défavorisée. Il se divise en sept parties qui traitent sept grandes préoccupations sur l’enfance : assistance sanitaire et santé (centrée sur les deux maladies qui touchent principalement les pays du Sud, : paludisme et sida, en provoquant une mortalité infantile élevée) ; éducation (plus de 130 millions d’enfants ne vont pas à l’école, dont 73 millions de fillettes) ; guerres et conflits armés (qui ont provoqué chez les enfants dans la dernière décennie 2 millions de morts, 6 millions de blessés et 1 million d’orphelins ; dans le monde il y a près de 600.000 enfants soldats, et 10.000 enfants meurent chaque année à cause des mines) ; esclavage du travail (seulement dans les pays du Sud, près de 250 millions d’enfants de 5 à 14 ans travaillent comme esclaves) : enfants des rues (la moitié des pauvres du monde sont des enfants : ils sont plus de 600 millions dont 100 millions sont des « enfants des rues ») ; exploitation sexuelle (chaque année, 1 million de mineurs, surtout des petites filles, tombent dans les réseaux du commerce sexuel) ; la diffusion de la foi (aujourd’hui encore, au début du XXIe siècle, les deux tiers de l’humanité attendent d’avoir l’opportunité de recevoir pour la première fois l’annonce de l’Évangile. (RG) (Agence Fides 19/1/2006)
