AFRIQUE / BURKINA FASO - Lancement d’un programme de l’Eglise Catholique pour améliorer l’instruction en collaboration avec des partenaires étrangers

vendredi, 18 novembre 2005

Ouagadougou (Agence Fides) - Résoudre les problèmes de l’école au Burkina Faso, est le but de la Convention signée entre l’œuvres Suisse d’Entraide Ouvrière, OSEO, et le Secrétariat National pour l’E4nseignement Catholique, SNEC, du Burkina Faso, le 9 novembre dernier, fait savoir l’Agence APIC.
Par cet accord, l’Eglise catholique veut contribuer à la promotion de l’éducation de base de qualité dans le pays africain.
La somme nécessaire pour financer en 2006 le programme scolaire est estimée à 1.220.000 francs suisses. D’autres organismes contribuent aussi au financement : l’ambassade de Hollande, la Coopération Suisse au Développement, Internom, branche espagnole de OXFAM, organisation non gouvernementale internationale.
La Convention a une durée de trois ans (2005-2007) renouvelables. D’après un quotidien local, grâce à elle, on pourra trouver des solutions alternatives aux problèmes éducatifs de base et augmenter le taux de scolarisation des filles et des femmes. Le projet prévoit aussi de combattre de manière préventive l’analphabétisme, en accordant une attention particulière aux enfants de 3 à 6 ans.
« L’efficacité de ce type d’enseignement a été démontrée après quatre années d’expérimentation, de 1994 à 1998, déclare le représentant de l’OSEO au Burkina Faso.
D’après Mgr Wenceslas Compaoré, directeur du SNEC, « l’appui de l’OSEO aidera à la production de textes didactiques en quantité et en qualité ». La Convention permettra l’ouverture de nouvelles écoles, et l’organisation de jugements périodiques pour établir une comparaison entre écoles bilingues et écoles classiques.
Au Burkina Faso, l’école catholique dirige 16 écoles maternelles pour 1.739 enfants, 83 écoles élémentaires pour 10.899 élèves, 44 écoles secondaires et supérieures pour 13.161 étudiants (Annuaire des Statistiques de l’Eglise 2003). (L.M.)
(Agence Fides, 18 novembre 2005, 29 lignes, 286 mots)


Partager: