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Séoul (Agence Fides) - « Nous vivons des temps où nous avons un besoin désespéré de l’esprit de la Déclaration conciliaire ‘Nostra Aetate’, publié il y a 40 ans. J’espère que toutes les religions sont toujours disposées à travailler ensemble pour le bien commun de l’humanité, par le dialogue, avec un cœur sincère, malgré les différents enseignements de sa propre foi ». C’est ce qu’a déclaré Mgr Augustine Cheong Myong-jo, nouveau Président de la Conférence Episcopale de Corée, lors d’une récente cérémonie pour le 40° anniversaire de la Déclaration du Concile Vatican II « Nostra Aetate », promulguée par le Pape Paul VI le 27 octobre 1965.
La cérémonie a été l’occasion d’une rencontre entre plusieurs dirigeants religieux coréens, chrétiens, bouddhistes, musulmans, juifs, hindous, qui ont tous rappelé l’importance de « Nostra Aetate » pour l’ouverture d’une nouvelle saison de dialogue entre les religions à l’époque contemporaine. La cérémonie a été suivie d’un séminaire d’étude sur des questions du dialogue inter-religieux, organisé à l’Université Catholique de Séoul, en collaboration avec la Commission pour l’Unité des Chrétiens et le Dialogue Inter-religieux de la Conférence Episcopale.
Avec « Nostra Aetate », ont déclaré les participants, l’Eglise a posé des ponts vers les fidèles d’autres religions, dans un chemin de paix et de réconciliation qui s’est développé avec constance en plusieurs domaines. La Déclaration, a souligné le séminaire, a ouvert une ère nouvelle de relations, et a posé les bases pour un dialogue théologique franc, en faisant en sorte que l’on puisse dépasser les préjugés, les incompréhensions et les hostilités du passé, en assurant la promotion du respect réciproque, de la coopération et de l’amitié avec les dirigeants et les communautés des différentes religions dans le monde entier. (P.A.)
(Agence Fides, 5 novembre 2005, 25 lignes, 309 mots)
