AMERIQUE / ARGENTINE - « La personne vaut plus que n’importe laquelle de ses conquêtes, elle ne peut être manipulée ni remplacée par aucun autre bien » : les Evêques de la région de Cordova dénoncent la mentalité contemporaine qui ne reconnaît pas la valeur de la vie humaine

jeudi, 6 octobre 2005

Cordova (Agence Fides) - « La vie vaut la peine. La vie humaine est sacrée » : c’est le titre de la Lettre pastorale des Evêques de la région de Cordova en Argentine, datée du 29 septembre ; elle est adressée à tous ceux qu sont disposés à découvrir et à célébrer dans toute sa richesse le don de la vie, à tous les hommes et femmes de bonne volonté. Le document est signé par l’Archevêque de Cordova, et les Evêques des Diocèses suffragants.
Dans la pensée de l’homme d’aujourd’hui, s’impose une mentalité matérialiste qui, d’après les Evêques, « ne reconnaît pas à la vie une valeur en soi », mais considère qu’elle n’a de valeur que « dans la mesure où l’on atteint la renommée, la richesse ou le plaisir ». C’est ainsi que se constitue une culture de mort « qui devient une véritable conjuration contre la vie, qui se manifeste dans le mépris et dans la marginalisation de certains, et dans l’élimination délibérée d’autres personnes par l’avortement ou l’homicide ».
Les Evêques désirent en revanche « admirer, célébrer et annoncer la vie » et déclarent que « la personne vaut plus que n’importe laquelle de ses conquêtes, elle ne peut être manipulée ni remplacée par aucun autre bien… L’Eglise enseigne que l’homme, image vivante de Dieu, a une valeur en soi, non pas par ce qu’elle sait, ce qu’elle produit, ou ce qu’elle possède ». Croire en Dieu veut dire « avoir aussi la plus haute considération de l’homme, de la valeur de la vie comme telle, et spécialement de la vie humaine ». Les Evêques rappellent la valeur absolue de la vie de la grâce, qui est communion avec Dieu, mais aussi de la vie physique « fondement de tous les autres biens et base qui facilite son développement et sa manifestation », et donc, elle doit être respectée depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, elle doit être soignée, servie et défendue.
La Lettre se termine en déclarant : « vivre, laisser vivre, respecter, soigner, cultiver la vie de tout homme, dans toutes les circonstances est une tâche inéluctable, non seulement pour la bonté de la vie humaine, mais aussi pour la vocation d’éternité que possède chaque personne » (R.G.)
(Agence Fides, 6 octobre 2005, 31 lignes, 435 mots)


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