AFRIQUE / NIGER - Le diocèse de Maradi reçoit des aides d’urgence des « Chanteurs de l’Etoile » allemands pour les enfants qui souffrent, et des accords aussi pour des programmes à long terme

Maradi /Aix-La-Chapelle (Agence Fides) - « La situation est très, très préoccupante » dit Mgr Ambroise Ouédraogo, Evêque du Diocèse de Maradi au Niger, dans un commentaire sur la situation dans son pays. Après la plaie des sauterelles, la sécheresse et les récoltes qui n’ont rien donné, la population est réduite à rien. Etant donné le caractère dramatique de la situation, l’Oeuvre Pontificale de l’Enfance Missionnaire/Les Chanteurs de l’Etoile, d’Allemagne, a envoyé au Diocèse de Maradi des aides d’urgence pour une somme de 50.000 euros, destinés aux enfants qui souffrent, nous fait savoir l’œuvre.
« Nos programmes réalisés avec succès dans le cadre de l’éducation scolaire, surtout pour les fillettes, ne doivent pas s’arrêter. Aussi, la moitié de la somme sera mise à la disposition pour ce secteur. Avec l’autre moitié, on subventionnera un programme de nourriture dans nos écoles », déclare l’Evêque à propos de la distribution des aides. « Ces aides d’urgence ne sont pas suffisantes, bien sûr. Seule une coopération à long terme qui assure la nourriture des enfants et leur éducation scolaire peut améliorer les conditions de vie de manière durable », déclare M. Peter Förg, responsable de la sections Relations Publiques et Education, de l’œuvre Pontificale allemande de l’Enfance Missionnaire.
Au Niger, le taux d’analphabétisme est de 85%. Seuls 15% des enfants va à l’école. Très peu de filles savent lire et écrire. De nombreuses familles, avec un salaire mensuel moyen de 38 euros, ne peuvent pas se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école. Actuellement, dans le Diocèse de Maradi, 2.000 enfants, des musulmans en majorité, fréquentent les écoles catholiques. Dans les sept paroisses du Diocèse, il y a 3.000 catholiques. (M.S.)
(Agence Fides, 28 juillet 2005, 25 lignes, 311 mots)