ASIE / COREE DU SUD - La formation des laïcs et des familles est une urgence, pour témoigner des valeurs évangéliques dans la société coréenne

jeudi, 14 juillet 2005

Séoul (Agence Fides) - Le nouveau millénaire impose à la famille des problèmes toujours plus grands : la famille est le berceau de la vie qui doit être défendue contre l’attaque d’une culture matérialiste et rationaliste qui voudrait la manipuler, et l’asservir à la science ou à la volonté de puissance de l’homme. Il faut en revanche rappeler que la vie appartient à Dieu, qui en est le Seigneur, et que l’homme ne peut en disposer à son gré. Pour cela, il est toujours plus nécessaire d’avoir une formation solide sur les questions de la bioéthique et sur les contenus fondamentaux de l’anthropologie chrétienne. C’est ce qui est ressorti d’une rencontre des délégués laïcs des Diocèse de Corée, réunis récemment à Séoul avec les membres de la Commission de Pastorale Familiale de la Conférence Episcopale.
La Commission a noté la nécessité de poursuivre le travail de formation et de mise à jour pour les laïcs et les familles, au plan diocésain, en louant l’œuvre du mouvement de laïcs « Life 31 » qui a mis à la disposition du Diocèse le caractère professionnel des laïcs, médecins catholiques experts, chercheurs. On a rappelé en outre l’urgence de former les adolescents et les jeunes, pris eux aussi par une culture qui, spécialement par les moyens de communication de masse, présente les rapports interpersonnels comme une simple réification, en banalisant les rapports et en nuisant à l’image d’une famille fondée sur des valeurs comme la fidélité, l’authenticité, l’amour, et la solidarité réciproque.
Ce que l’on demande au laïcat est un témoignage chrétien authentique, surtout su sein de la famille, premier lieu d’évangélisation pour chaque fidèle chrétien. Les laïcs, a rappelé récemment la Conférence Episcopale, sont appelés à renforcer leur spiritualité, pour répondre à l’hédonisme et à la laïcisation. La famille n’est pas seulement l’objet des soins pastoraux de l’Eglise, mais représente un agent valable d’évangélisation, y compris dans le domaine spécifique de la bioéthique. (P.A.)
(Agence Fides, 14 juillet 2005, 28 lignes, 346 mots)


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