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Auckland (Agence Fides) - « Nous exprimons notre pleine solidarité, et nous assurons la communauté musulmane néo-zélandaise de notre proximité, de nos pensées et de nos prières » : telles sont les paroles du message envoyé par Mgr Patrick Dunn, Evêque de Auckland, à M. Javec Kahn, président de la Fédération des Associations musulmanes de Nouvelle-Zélande, après la nouvelle d’actes de vandalisme et d’inscriptions injurieuses contre la mosquée et les centres culturels musulmans, dans la ville de Auckland.
D’après les enquêteurs, les actes de vandalisme et les menaces sont une réaction aux attentats de Londres, que la communauté néo-zélandaise a condamnés avec force : « Les communautés musulmanes de Nouvelle-Zélande, lit-on dans un communiqué, sont profondément choquées par les récentes explosions qui ont touché la ville de Londres. Cet acte odieux, qui a causé la mort d’innocents, n’a pas de sens, est honteux et tout à fait contraire à l’enseignement de l’islam. L’islam veut la paix et la sécurité pour toute l’humanité, et dénonce ce type de terrorisme à tous les niveaux. Nous condamnons avec véhémence ce crime abominable comme acte contre l’humanité. La Fédération offre ses condoléances les plus profondes aux familles de tous ceux qui ont perdu la vie, et prie popur pour le prompt rétablissement des blessés.
Malgré cette nette prise de position, des délinquants ont fait des actes de vandalisme contre la mosquée d’Auckland, gestes condamnés aussitôt par les dirigeants de la communauté chrétienne. Au lendemain de l’attentat et des actes de vandalisme, les communautés islamiques néo-zélandaises se sont rencontrées et ont trouvé un accord avec les autorités locales pour installer des caméras de télévision en circuit fermé dans les mosquées et dans les centres musulmans, désireuses de travailler dans la plus grande transparence, en pleine collaboration avec la police locale.
Il y a 40.000 musulmans en Nouvelle-Zélande, émigrés surtout de pays asiatiques ; il y a dans le pays 400 centres musulmans très actifs, et 5 écoles islamiques où l’on enseigne les études islamiques y compris en langue arabe. (P.A.)
(Agence Fides, 17 Juillet 2005, 29 lignes, 360 mots)
