VATICAN - Le Pape Benoît XVI commente le psaume 115 lors de l’audience générale hebdomadaire : « Le peuple tout entier remercie le Seigneur de la vie, qui n’abandonne pas le juste dans le sein obscur de la douleur et de la mort, mais le guide à l’espérance et à la vie »

mercredi, 25 mai 2005

Rome (Agence Fides) - « Le psaume 115, dans l’original hébreu, forme une unique composition avec le psaume précédent, le psaume 114. Tous deux sont un remerciement unitaire, adressé au Seigneur qui libère de l’angoisse de la mort. Dans notre texte se fait jour la mémoire d’un passé angoissé : l’orant a maintenu élevée la flamme de la foi, même quand sur ses lèvres apparaissait l’amertume du désespoir et du malheur. Tout autour, en effet, se levait comme un rideau froid de haine et de tromperie, parce que le prochain se manifestait comme faux et infidèle. La prière, toutefois, se transforme à présent en gratitude parce que le Seigneur a retiré son fidèle du gouffre obscur du mensonge ». C’est le commentaire fait par le Pape Benoît XVI, du psaume 115 (1° Vêpres du 3° du dimanche de la 3° semaine du bréviaire), lors de l’audience hebdomadaire du mercredi 24 mai.
L’orant s’apprête à offrir un sacrifice d’action de grâce pendant une cérémonie : « En effet, on parle explicitement, en plus du rite sacrificiel, de l’assemblée de ‘tout le peuple’ devant lequel l’orant témoignage sa propre foi. C’est en cette circonstance qu’il rendra publique son action de grâce, tout en sachant bien que, même lorsque la mort arrive, le Seigneur se penche sur lui avec amour. Dieu n’est pas indifférent au drame de sa créature, mais il brise ses chaînes ». Pour cela, l’orant, sauvé de la mort, se sent « serviteur » du Seigneur, « fils de sa servante », appartenant à la maison de Dieu. Le psaume se termine en évoquant de nouveau le rite d’action de grâce qui sera célébré dans le cadre du Temple : « Son aventure personnelle est racontée pour servir d’encouragement à croire et à aimer le Seigneur. Sur le fond, nous pouvons ainsi découvrir le peuple de Dieu tout entier qui remercie le Seigneur de la vie, qui n’abandonne pas le juste dans le sein obscur de la douleur et de la mort, mais le guide à l’espérance et à la vie ».
En saluant les pèlerins dans les différentes langues, le Saint-Père a rappelé que le lendemain, Solennité de la Fête-Dieu, il y avait à 19 heures la Messe sur le parvis de Saint Jean de Latran, suivie de la Procession du Saint-Sacrement jusqu’à la Basilique de Sainte Marie Majeure : « Je vous invite tous à assister nombreux à cette cérémonie, pour exprimer ensemble la foi au Christ, présent dans l’Eucharistie ».
Au terme de l’audience, le Pape Benoît XVI a rencontré M. Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, avec son épouse, et sa suite ; M. Amadou Toumani Toure, Président de la République du Mali et sa suite ; M. Absalom Themaba Dlamini, Premier Ministre du Royaume du Swaziland, avec son épouse, et sa suite. (S.L.)
(Agence Fides, 25 mai 2005, 38 lignes, 533 mots


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