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Bari (Agence Fides) - C’est précisément dans la Sainte Eucharistie, dans la Messe que nous célébrons à présent, et dans toutes les Messes que nous célébrons partout dans le monde, le mystère de Dieu Un et Trine se rend présent pour nous et se donne à nous. Dans l’Eucharistie, en effet, le Seigneur Jésus, notre frère et Fils éternel de Dieu Père, rend présent, en vertu de la puissance du Saint-Esprit, Son Sacrifice, Sa Mort sur la Croix par laquelle il nous a réconciliés avec Dieu Père, nous a rouvert la porte pour entrer dans l’amitié avec Dieu ». C’est ce qu’a déclaré dans son homélie, le dimanche 22 mai, le Cardinal Camillo Ruini, Envoyé Spécial du Pape Benoît XVI au Congrès Eucharistique National, qui a présidé à Bari la Messe solennelle concélébrée de la Solennité de la très Sainte Trinité.
« Dans l’Eucharistie, Jésus-Christ nous nourrit de son Cors et de son Sang, et nous fait participer à la plénitude éternelle de la vie divine ; il nous fait asseoir à table avec Lui, en cette Cène où nous réjouirons pour toujours de la connaissance et de l’amour de Dieu, de la communion de vie avec le Père, le fils et le Saint-Esprit, avec la Vierge Marie, avec les Saints et avec tous ceux que nous avons aimés sur la terre et que Jésus a sauvés par sa Croix ». Le Cardinal Ruini a rappelé ensuite que l’Eucharistie était « vraiment le cœur de l’Eglise, la nourriture de la vie de chaque chrétien » et que, en conséquence, nous étions appelés « à faire de notre vie un don, pour le Seigneur et pour les frères, pour construire un monde dans lequel on puisse être heureux ensemble ».
Le samedi 21 mai dans l’après-midi, le Cardinal avait présidé l’ouverture solennelle du Congrès ; une célébration rythmée par l’exécution de la « Misa Tango » composée par le musicien argentin Luis Bacalov et dirigée par lui. Pendant la prière, Mgr Cacucci, Archevêque de Bari-Bitonto avait accueilli l’envoyé Spécial du Saint-Père, les Cardinaux, les Evêques présents, les autorités et tous les fidèles, en ces termes : Bari, gardien des reliques de Saint Nicolas est, selon l’expression prononcée dans cette ville par le regretté Pontife Jen Paul II, ‘pont naturel vers l’Orient’. Le Congrès que nous célébrons prend ainsi une tonalité œcuménique, pour que l’Eucharistie soit signe et instrument d’unité et de réconciliation. Que le Seigneur nous accorde en ces jours, de réaliser un véritable ‘échange de dons’, pour répondre aussi de manière plus efficace aux questions que notre société pose aux communautés chrétiennes dans un monde qui change ».
Le Cardinal Ruini a souligné combien la semaine de Congrès serait « pour tous une occasion précieuse pour réfléchir sur le grand don de l’Eucharistie, et comment sa célébration, qui rythme le chemin de l’Eglise, donnait son fondement au Dimanche comme Jour du Seigneur, de l’Eglise et de l’homme ».
Le chant du Kyrie et du Gloria ont ouvert le premier temps de la prière pour laisser place ensuite à la Parole de Dieu, un passage de l’Apocalypse qui contemple la liturgie céleste. Le Credo et le Sanctus ont introduit ensuite le deuxième moment caractérisé par la lecture d’un passage des Actes des Martyrs d’Abitène. Le chant de l’Agnus Dei a marqué le troisième moment, qui s’est terminé par le geste de la distribution à tous les Congressistes du pain qui avait été béni par le Légat Pontifical pendant la prière. Ce geste a voulu ouvrir à l’expérience de ces jours, un signe de fraternité, d’accueil et d’hospitalité. (S.L.)
(Agence Fides, 23 mai 2005, 44 lignes, 624 mots)
