ASIE / INDE - Mort du Vicaire Général du Diocèse de Patna, victime d’une agression le 11 avril dernier

Patna (Agence Fides) - Après l’agression du 11 avril, le Père Matthew Uzhuthal, Vicaire Général de l’Archidiocèse de Patna, avait été déclaré « hors de danger » ; mais ses conditions de santé se sont aggravées subitement, et il est décédé le 1° mai dernier. La nouvelle a été communiquée seulement à présent à l’agence Fides par l’Archidiocèse de Patna. Le Vicaire Général avait été attaqué et blessé à coups de couteau dans son bureau paroissial, à la poitrine et à la gorge, par un jeune malfaiteur qui avait cherché à plusieurs reprises de lui extorquer de l’agent.
Hospitalisé pour les secours d’urgence dans le petit hôpital Nazareth, il avait été transféré dans un établissement plus grand à Patna, où il avait reçu des soins spécialisés. Après 19 jours d’hospitalisation, sa santé s’est soudain aggravée, et son cœur s’est arrêté.
La communauté chrétienne est très bouleversée par ce décès, et demande que le coupable soit remis le plus tôt possible à la justice. En outre, une délégation dirigée par l’Archevêque de Patna, Mgr Benedict Osta, a critiqué l’immobilisme des forces de l’ordre, et a demandé au gouverneur de l’Etat de Bihar de faire plus pour rendre justice au prêtre assassiné. Le coupable est toujours recherché, c’est un jeune criminel du nom de Gyan Prakash Das.
Le Père Uzhuthal était un missionnaire courageux et zélé. Originaire du Kérala, il était venu au Diocèse de Patna en 1953, et avait été ordonné prêtre par le Pape Paul VI en 1964 pendant le Congrès Eucharistique de Mumbai. Pendant ses 40 ans de ministère pastoral, il a travaillé dans plusieurs paroisses ; il a aidé des familles nécessiteuses, il a enseigné le catéchisme au Centre diocésain de Catéchèse. Ses funérailles ont eu lieu le 2 mai ; elles ont été célébrées par Archevêque de Patna, en présence de 3.000 fidèles et de 15 prêtres. L’Archevêque a rappelé que « le Père Matthew représentait toutes les victimes innocentes qui avaient perdu leur vie suite à une agression violente, à cause de soif de richesse des hommes ». (P.A.)
(Agence Fides, 7 mai 2005, 26 lignes, 359 mots)