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Rome (Agence Fides) - « Comme je l’ai déjà annoncé mercredi dernier, j’ai décidé de reprendre dans les catéchèses le commentaire sur les psaumes et les cantiques des Vêpres, en utilisant les textes préparés par mon prédécesseur Jean Paul II ». C’est en ces termes que le Pape Benoît XVI a commencé son discours, le mercredi 4 mai, jour habituel de l’audience générale hebdomadaire. Le Saint-Père a commenté le psaume 120 - le gardien d’Israël, Vêpres du vendredi de la 2° Semaine. « C’est un psaume de confiance, parce que résonne en lui six fois le verbe hébreu ‘shamar’, "garder, protéger". Dieu, dont le nom est invoqué à plusieurs reprises, se présente comme le "gardien" toujours éveillé, attentif et prévenant, la "sentinelle" qui veille sur son peuple pour le protéger de tout risque et de tout péril ».
Cette foi de l’orant est représentée dans le psaume par l’image du gardien et de la sentinelle « qui veillent et protègent… Puis vient un autre symbole, celui de "l’ombre", qui suppose la reprise du voyage durant la journée sous le soleil. La pensée se porte vers la marche historique dans le désert du Sinaï, où le Seigneur marche à la tête d’Israël "le jour par une colonne de nuée, pour le guider sur la voie à parcourir" ». Le troisième symbole est celui du Seigneur qui « se tient à la droite » de son fidèle : « C’est là la position du défenseur, militaire ou judiciaire : c’est la certitude de ne pas être abandonnés au temps de l’épreuve, de l’assaut du mal, de la persécution ».
A la fin, déclare le Saint-Père, le psaume présente une déclaration synthétique de confiance : « Dieu nous protégera avec amour en tout instant, en gardant notre vie de tout mal. Chacune de nos activités… est toujours sous le regard vigilant du Seigneur. Chacun de nos actes l’est, et tout notre temps, à présent et toujours ».
Après avoir résumé sa catéchèse en plusieurs langues, le Pape a salué les groupes de fidèles présents. En particulier, s’adressant aux malades et aux nouveaux mariés, il rappela le mois consacré à Marie en ces termes : « En ce mois de mai consacré de manière spéciale à la Mère du Seigneur, je vous invite, chers jeunes, à vous mettre à l’école de Marie pour apprendre à aimer le Christ et à le suivre avant toute chose. Que la Sainte Vierge vous aide, chers malades, à conserver votre foi au mystère de la souffrance et à saisir la valeur salvifique de toute croix. Je vous confie, chers jeunes époux, à la protection maternelle de la Sainte Vierge, pour que vous puissiez vivre dans votre famille le climat de prières et d’amour de la maison de Nazareth ». (S.L)
(Agence Fides, 4 mai 2005,
(Agence Fides, 4 mai 2005, 38 lignes, 626 mots)
