Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Rome (Agence Fides) - « Eucharistie et beauté » est le Congrès qui a lieu les 20 et 21 avril à Rome, sur la figure de Sœur Maddalena dell’Incarnazione (1770-1824). Le Congrès s’ouvre le 20 avril à 18 heures par une Messe concélébrée dans l’église de Saint André au Quirinal, et se termine le 21 avril à la même heure, avec la présentation de deux livres à la « Sala del Cenacolo di Vicola Valdina » : « De pur amour. Vie et œuvres de Madre Maria Maddalena dell’Incarnazione »,de Pierro Damosso et Francesca Giordano », et « Dans l’art, la stupeur d’une Présence », de Maria Gloria Riva. « Le Congrès veut être un moment de réflexion sur la figure de Sœur Maria de l’Incarnation, explique à l’Agence Fides, Mgr Mauro Piacenza, Président de la Commission Pontificale pour les Biens Culturels de l’Eglise, appelé à parler durant les deux jours du Congrès, dont le charisme est tout entier dans l’amour envers l’Eucharistie, et donc vers le mystère de l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ ».
« Mère Maria Maddalena a mis au centre de propre vie l’adoration du Saint-Sacrement comme énergie première et indispensable pour l’évangélisation. Elle était consciente qu’il ne pouvait y avoir de véritable évangélisation, de véritable Mission, sans l’amour de l’Eucharistie. Elle a été une amante de l’Eucharistie et donc du Verbe de Dieu incarné qui apporte le salut à tous les hommes ».
Et puis, déclare encore Mgr Piacenza, comme thème de ces soirées, il y a aussi un rapport étroit entre art et foi. L’adoration eucharistique fait naître l’amour pour l’art, et à leur tour, le culte et la beauté de l’art mènent à la contemplation du Verbe Incarné ».
Sur le rapport très étroit entre Mission et Eucharistie, l’Evêque déclare : « L’Eucharistie est le moteur de la Mission. Sans Eucharistie, on tombe dans un activisme qui n’a rien à voir avec l’activité apostolique. L’Eucharistie est le cadeau de noces par lequel Notre Seigneur a relevé l’humanité. Sans Eucharistie, il ne peut y avoir d’annonce ».
Enfin, nous demandons à Mgr Piacenza si le nom qu’a choisi le Cardinal Ratzinger, Benoît XVI, est révélateur de son amour personnel pour la vie monastique, pour une vie toute consacrée à rester avec le Christ.
Le nom Benoît n’est pas un hasard. C’est un nom lié à une dévotion pour la figure de Saint Benoît, un géant de l’évangélisation, rempli de l’amour de demeurer avec le Christ. Saint Benoît est l’homme de la ‘stabilitas’, de rester entre les murs du couvent, et, en même temps, de s’établir dans une vocation qui veut embrasser le monde entier ».
« Benoît XVI, conclut Mgr Piacenza, a été pendant des années à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il a été au cœur de l’Eglise, parce que le cœur de l’Eglise est la foi. En outre, il est l’homme de l’espérance et non de l’optimisme. L’espérance est beaucoup plus que l’optimisme, parce qu’elle est déjà une certitude de choses qui nous seront données ». (P.L.R.)
(Agence Fides, 20 avril 2005, 39 lignes, 532 mots)
