AMERIQUE/COLOMBIE - Journée contre le trafic d’êtres humains et persistance du recrutement d’enfants de la part des FARC

vendredi, 31 juillet 2015

Bogotá (Agence Fides) – « Tout ceci doit être dénoncé parce que cela fait partie des choses que nous devons faire. Nous devons aussi lutter afin de contraster ce problème parce qu’il existe également une sorte de protection masquée de ces crimes, de la part des mêmes personnes qui gèrent les Etats, les gouvernements : d’une manière ou d’une autre, ils parviennent à les mettre de leur côté. Cette protection camouflée du marché illégal d’êtres humains est difficile à combattre ». C’est ainsi que s’est exprimé l’Archevêque de Tunja et Président de la Conférence épiscopale de Colombie, S.Exc. Mgr Luis Augusto Castro Quiroga.
L’Archevêque est intervenu hier dans le cadre de la conférence de presse relative à la Journée contre le trafic d’êtres humains en Colombie qui avait lieu en ce jour.
Mgr Castro Quiroga a fait état de la triste situation colombienne : « une réalité : le recrutement d’enfants pour faire la guerre de la part des FARC qui, bien qu’elles soient désormais conscientes du dommage causé, n’ont pas pris la décision convaincante de dire non aux enfants présents au sein de leurs groupes de guérilleros. Ce groupe doit arriver à cette décision sans quoi le dommage qu’il crée sera très important ».
Dans son intervention, le vice-ministre de l’Intérieur, Carlos Ferro Solanilla, a réaffirmé l’engagement et la responsabilité de l’Etat dans la poursuite de la recherche des instruments permettant de disposer de politiques publiques aptes à identifier ce problème non seulement au plan national mais aussi régional.
Sœur Genoveva Nieto, Fille de la Charité et responsable d’initiatives visant à promouvoir la prévention du trafic d’êtres humains, a rappelé que l’Eglise et les religieux travaillent intensément pour porter assistance à ces personnes qui ont été victimes d’exploitation. Elle a également indiqué qu’existent actuellement 22 réseaux nationaux et continentaux présents dans 197 pays qui « parient tout sur ce travail, de manière qu’à chaque fois, il y ait une victime de moins ». (CE) (Agence Fides 31/07/2015)


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