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Sanaa (Agence Fides) - La situation humanitaire au Yémen est dramatique. Le 11 juillet, les Nations unies avaient annoncé une trêve humanitaire d’une semaine mais, quelques heures après son entrée en vigueur, les bombardements avaient repris et les affrontements se poursuivaient, s’étant même intensifiés dans certaines zones. Cette semaine a été l’une des plus tragiques depuis le début du conflit au cours duquel 3.500 ont perdu la vie alors que 16.000 ont été blessées. La prétendue trêve vient de se conclure et le pays se retrouve avec des millions de femmes, d’hommes et d’enfants privés d’assistance médicale, de denrées alimentaires et victimes d’atrocités. Selon les organisations internationales, qui ont dénoncé le fait qu’aucune des parties au conflit n’a respecté la trêve, les blessés continuent à arriver dans les hôpitaux où manquent le combustible, les médicaments et les équipements sanitaires. Les structures de campagne sont submergées par le nombre des blessés. Actuellement, 80% de la population a besoin d’assistance humanitaire et plus d’un million de personnes ont été contraintes à évacuer. Le Comité international de la Croix Rouge a offert de l’assistance à 20.000 évacués dans les villes de Sanaa, Aden et Taiz, les plus gravement touchées par la violence, au cours des sept jours de trêve manquée. (AP) (Agence Fides 18/07/2015)
