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Maseru (Agence Fides) – La préoccupation est vive en Afrique du Sud à cause de la situation qualifiée d’explosive au Lesotho après le meurtre, la semaine passée, de l’ancien Chef d’Etat-Major, le GCA Maaparankoe Mahao, qui, selon sa famille, a été assassiné par des hommes portant des uniformes militaires et conduisant des véhicules de l’armée. Les dirigeants sud-africains ont envoyé le Vice-président Cyril Ramaphosa pour tenter une médiation entre les différentes factions qui se disputent le contrôle du pays, complètement entouré par l’Afrique du Sud.
En septembre 2014, une tentative de coup d’Etat avait jeté le Lesotho dans le chaos (voir Fides 08/09/2014). Les élections tenues au mois de mars dernier avaient cependant été qualifiées par les observateurs de libres et transparentes (voir Fides 09/03/2015). L’Afrique du Sud craint de devoir affronter une vague de réfugiés si la situation dans le pays voisin devait se détériorer rapidement, aggravant les tensions xénophobes enregistrées ces derniers mois (voir Fides 17/04/2015). (L.M.) (Agence Fides 03/07/2015)
