AMERIQUE/GUATEMALA - Pour la Conférence épiscopale, il faut « briser le cercle vicieux de la corruption, de l’impunité et du conflit »

Guatemala (Agence Fides) – « Les faits démontrent la saleté de la corruption dans laquelle est tombée l’Etat du Guatemala et nous sommes arrivés à l’audace (de la part des corrompus NDR), ce qui a provoqué des manifestations de masse, qui expriment l’indignation et la colère de la très grande majorité des citoyens ». C’est ainsi que s’est exprimé, en présentant une déclaration des Evêques articulée en douze points intitulée « Le Guatemala nous afflige » l’Evêque de Vera Paz (Cobán) et Président de la Conférence épiscopale du Guatemala, S.Exc. Mgr Rodolfo Valenzuela Núñez.
Les Evêques affirment que les manifestations populaires massives (voir Fides 01/06/2015) peuvent constituer un signe d’espérance mais également « un risque d’entrer dans des processus chaotiques et turbulents si l’on ne répond pas immédiatement aux demandes légitimes posées dans les rues et sur les places de notre pays ». Le document explique que la situation actuelle du pays est due à la découverte d’une corruption organisée au sein des institutions de l’Etat et à la proximité des élections générales du 6 septembre prochain dans le cadre desquelles seront élus le Président, le Vice-président, 258 députés, 338 maires et 20 députés au Parlement d’Amérique centrale. « Devant ce panorama – conclut le document des Evêques – nous voulons hurler avec indignation : En voila assez ! Nous avons besoin de briser le cercle vicieux de la corruption, de l’impunité et du conflit pour proposer un Guatemala différent ». (CE) (Agence Fides 05/06/2015)