AFRIQUE/KENYA - Nécessité d’une plus forte prise de conscience de l’importance du soin du choléra et de la diarrhée aqueuse

samedi, 30 mai 2015

Nairobi (Agence Fides) – L’un des principaux tueurs des enfants au Kenya est la diarrhée aigue et malheureusement, il est fréquent que de nombreux parents ne savent pas qu’un traitement réhydratant suffirait à sauver la vie de leurs enfants. Le soin principal pour ce type de pathologie létale est en effet l’usage de perfusions qui permettent une diffusion plus rapide des substances liquides dans l’organisme dépéri. Toutefois, dans le pays, il est assez commun que des parents, une fois leurs enfants à l’hôpital, refusent de leur faire faire des perfusions. La situation est encore aggravée actuellement par les pluies et les inondations en cours dans de nombreuses zones, du Kenya, y compris Homa Bay, Migori et Nairobi, phénomènes qui favorisent une recrudescence de maladies telles que le choléra, infection qui se manifeste de manière plus évidente avec la diarrhée aqueuse et qui doit être gérée au travers de l’administration de substances liquides hydratantes. Dans le même temps, le pays continue à faire des progrès dans le traitement du SIDA, un autre grave problème pour la santé des enfants. Des études récentes du Kenya Aids Indicator Survey démontrent que le nombre d’enfants affectés par le virus du SIDA d’âge compris entre 18 mois et 15 ans a diminué, passant de 184.000 en 2007 à 104.000 en 2012. (AP) (Agence Fides30/05/2015)


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