ASIE/LIBAN - Pour le Patriarche d’Antioche des Maronites, le défaut d’élection d’un nouveau Président ne constitue pas seulement « une question entre chrétiens »

lundi, 18 mai 2015

Bkerkè (Agence Fides) – L’impasse qui dure depuis un an à propos de l’élection du nouveau Président de la République libanaise représente « un échec » pour la vie politique nationale et une offense à la « dignité » de la nation libanaise. C’est ce qu’a réaffirmé le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, au cours de l’homélie donnée durant la Messe dominicale d’hier, 17 mai, au siège patriarcal de Bkerkè. Selon le Patriarche, l’impasse en question – bien que le droit libanais réserve le poste de Chef de l’Etat à un chrétien maronite – ne constitue pas une « question chrétienne » et ne met pas en cause seulement les divisions existant entre les hommes politiques chrétiens présents au sein des différentes coalitions. Elle est l’effet de l’opposition entre différents blocs et de leur incapacité à mettre de côté leurs intérêts propres pour faire prévaloir le sens de « conscience nationale » partagée. La semaine dernière, s’est achevée en vain la 23ème session parlementaire convoquée pour élire le successeur de l’ancien Président, Michel Sleiman, dont le mandat s’est achevé le 25 mai dernier. A ce moment-là, ainsi que l’a fait savoir l’Agence Fides (voir Fides 11/05/2015), le Cardinal Rai avait déjà appelé les forces politiques libanaises à trouver un accord en vue de l’élection d’un nouveau Président d’ici le 25 mai, date anniversaire de la vacance de la présidence. (GV) (Agence Fides 18/05/2015)


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