AFRIQUE/LIBERIA - Visite du Président du Conseil pontifical Justice et Paix au Liberia et en Sierra Leone

vendredi, 19 décembre 2014

Monrovia (Agence Fides) – « Nous avons visité tous les Diocèses et avons rencontré les responsables des projets d’assistance de l’Eglise et des organisations internationales pour assister les populations touchées par le virus Ebola » déclare à l’Agence Fides depuis Monrovia (Liberia) le Père Robert J. Vitillo, délégué de la Caritas Internationalis près les Nations unies à Genève, qui a accompagné S.Em. le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, dans sa visite en Sierra Leone et au Liberia, deux des pays, avec la Guinée, les plus touchés par Ebola.
« Nous avons rencontré les Evêques des deux pays et les responsables des Caritas nationales et diocésaines et avons constaté combien l’Eglise est fortement engagée dans la réponse à l’urgence représentée par Ebola, en particulier en ce qui concerne la mobilisation des personnes et leur éducation à la prévention. Les Paroisses jouent un rôle important en ce qui concerne l’enseignement des mesures permettant d’empêcher la diffusion du virus » souligne le Père Vitillo.
« L’un des drames provoqués par Ebola sont les orphelins. Rien qu’en Sierra Leone, se trouvent plus de 2.500 jeunes devenus orphelins à cause du virus. Les familles d’origine les rejettent parce qu’elles craignent qu’ils puissent être source de contamination ce qui est absolument faux – met en évidence le prêtre. Il existe un certain nombre de projets de l’Eglise en leur faveur, comme celui des Salésiens des environs de Freetown (Sierra Leone) qui prévoit l’accueil temporaire de 120 jeunes avant de chercher à ce qu’ils soient de nouveau acceptés par leurs familles. Il faudra du temps mais ils travaillent actuellement en ce sens ».
« Un autre problème est représenté par les familles placées en quarantaine sanitaire qui n’ont pas les moyens d’acheter les aliments – poursuit le représentant de la Caritas Internationalis. Les Paroisses se sont organisées afin de porter de la nourriture à ces familles ».
« Enfin, toutes les structures sanitaires de l’Eglise dans les pays touchés sont mobilisées pour faire face à l’urgence » affirme le Père Vitillo, qui conclut : « Le travail le plus important est, à long terme, de combattre la stigmatisation sociale de ceux qui ont survécu à Ebola, soit environ 50% des contaminés ». (L.M.) (Agence Fides 19/12/2014)


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