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Guatemala (Agence Fides) – Le gouvernement du Guatemala a demandé la médiation de l’Eglise catholique dans le cadre des négociations avec les indigènes qui se refusent d’accepter les activités de l’industrie extractive au sein de leurs communautés. Selon la note parvenue à l’Agence Fides en provenance de sources locales, le Président guatémaltèque, Otto Perez Molina, accompagné par des ministres et des assistants a rencontré, jeudi 2 octobre, à la Nonciature apostolique, un certain nombre de membres de la hiérarchie catholique afin de présenter la requête et d’évaluer la situation. Dans une note publique, le gouvernement a indiqué avoir demandé à la Conférence épiscopale du Guatemala « une médiation afin de favoriser le dialogue et de résoudre les situations qui se vérifient actuellement en ce qui concerne l’industrie minière et de l’énergie hydroélectrique ».
Les communautés indigènes s’opposent depuis longtemps aux projets sur leurs terres, en ce qu’elles considèrent qu’ils polluent et détruisent l’environnement naturel. En outre, ils ne bénéficient pas à la population locale. Dans la communauté indigène de la commune de San Juan Sacatepéquez, les 19 et 20 septembre, ont eu lieu des épisodes de violence ayant fait huit morts, six blessés, 150 personnes ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte. Afin de rétablir l’ordre et de garantir la sécurité, le gouvernement a proclamé le couvre-feu dans cette commune (voir Fides 25/09/2014). Attendu toutefois que les manifestations, les interruptions du travail, les barrages routiers et autres initiatives qui provoquent des blessés et des affrontement violents entre résidents et forces de sécurité se poursuivent, le gouvernement a annoncé, après la rencontre avec les représentants de l’Eglise du 2 octobre, le maintien du couvre-feu pendant une période de 15 jours supplémentaires. (CE) (Agence Fides 06/10/2014)
