AMERIQUE/VENEZUELA - Invitation du Cardinal Archevêque de Caracas à chercher tous les chemins possibles pour résoudre les graves problèmes du pays, cause du malaise général

lundi, 14 avril 2014

Caracas (Agenzia Fides) – S.Em. le Cardinal Jorge Urosa Sabino, Archevêque de Caracas, dans un entretien accordé à la télévision nationale, a déclaré être « très triste pour la violence jamais vue auparavant exercée par les forces de sécurité » au cours des protestations qui ont eu lieu ces dernières semaines. Il a également mis en doute la validité du socialisme comme système politique et demandé de résoudre les problèmes économiques qui sont la cause des manifestations qui ont porté seulement de manière récente au dialogue entre le gouvernement et l’opposition.
A propos de la présumée « cubanisation du pays », il a déclaré : « Ils veulent nous porter vers ce système mais nous disons que ce n’est pas correct parce que cette proposition a déjà été repoussée par la population au travers d’un référendum consultatif ». Le Cardinal a souligné en outre que l’Eglise ne cherche pas l’affrontement mais à résoudre les problèmes « et si nous faisons fausse route, il faut le faire remarquer ».
Ainsi que le signale la note envoyée à l’Agence Fides par une source locale, le Cardinal a été invité au programme télévisé pour faire le point sur la situation du pays après des semaines d’incertitude et de violence et le début d’un dialogue de paix entre le gouvernement et l’opposition, différentes institutions, dont l’Eglise catholique, servant de témoins dans ce cadre (voir Fides 11/04/2014). Il existe donc de l’enthousiasme parmi la population et une certaine méfiance de l’autre parce qu’il est nécessaire de confirmer l’initiative de dialogue et de paix au travers d’actions concrètes, ainsi que le met en évidence le Cardinal Urosa lui-même, lequel a invité à avoir « une attitude positive envers le dialogue mais, dans le cas où il échouerait, le pays saura de qui est la faute et pourquoi il n’a pas fonctionné ». Enfin, l’Archevêque de Caracas a exhorté les responsables politiques « à rechercher toutes les manières de se rencontrer et de résoudre les problèmes parce que c’est seulement de la sorte que le pays pourra se reprendre. Il existe de graves problèmes sociaux et de type économique – a-t-il conclu – mais la réalité nous dit que la manière dont nous les affrontons n’est pas la bonne ». (CE) (Agence Fides 14/04/2014)


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