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Juba (Agence Fides) – Grâce aux efforts de l’Initiative de médiation des responsables de l’Eglise (Church Leaders Mediation Initiative CLMI) de l’Etat de Jonglei, un accord de cessation des hostilités est intervenu entre le gouvernement du Soudan du Sud et la faction Cobra du Mouvement démocratique du Soudan du Sud/Armée de Défense (South Sudan Democratic Movement/Defence Army SSDM/A). Ce dernier est un mouvement de guérilla né d’une scission du SSDM/A en 2013, opérant dans l’Etat du Jonglei sous le commandement de Yau Yau.
L’accord, signé hier, 30 janvier, à Addis Abeba, engage les parties à cesser immédiatement les hostilités, à ne pas commettre d’actes d’agression et à éviter toute action pouvant porter préjudice à la poursuite des négociations se tenant à Addis Abeba en vue d’un accord de paix définitif.
Le gouvernement de Juba a en outre accepté de relâcher les miliciens détenus alors que la direction du groupe de guérilla s’est engagée à demeurer neutre dans le conflit opposant le Président Salva Kiir à l’ancien Vice-président Rieck Machar, conflit qui a éclaté le 15 décembre. L’accord d’hier fait suite à celui entre le gouvernement de Juba et la faction fidèle à Machar, signé le 23 janvier toujours à Addis Abeba, qui portait quant à lui sur un cessez-le-feu (voir Fides 24/01/2014).
Le Président de la CLMI, l’Evêque émérite de Torit, S.Exc. Mgr Paride Taban, a souligné que l’accord constitue un pas important en vue du retour de la paix dans les communautés touchées par le conflit.
Mgr Taban a enfin adressé un appel aux responsables politiques sud-soudanais afin qu’ils soient transparents et répondent de leurs actions, évitant la manipulation du facteur ethnique et le recours au népotisme et travaillant en vue de l’éradication de la pauvreté et de l’avènement de la culture de la paix. (L.M.) (Agence Fides 31/01/2014)
