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Rome (Agence Fides) - Au Darfour, le plus vaste pays d’Afrique, on assiste non seulement à une grave urgence humanitaire, mais aussi à une crise politique et sociale majeure. Depuis deux ans, des musulmans sont en lutte contre d’autres musulmans, dans l’énième conflit entre pouvoir central et régions périphériques.
Pourtant, il existe au Soudan des signes de paix non négligeables : après vingt ans d’une guerre civile qui, directement ou indirectement, a fait plus de deux millions de morts, suivis de deux ans de pourparlers diplomatiques lents et difficiles, la signature des protocoles de Naivasha (au Kenya, le 9 janvier) a certainement marqué une étape cruciale sur le chemin de la paix au Soudan, mais on n’est pas encore au bout du chemin.
La crise au Darfour montre le risque qu’il y a à laisser irrésolus des problèmes susceptibles de saper le processus démocratique vers un développement économique, humain et social authentique du pays.
Quelle paix pour le Soudan ? La parole est à la société civile. C’est le titre du forum au cours duquel des analystes et des représentants de la société civile italienne et soudanaise qui, de diverses façons, ont contribué à la paix, se réuniront vendredi 18 et samedi 19 mars 2005 à Milan pour étudier le chemin accompli jusqu’ici et celui qui reste à faire.
(AP) (4/3/2005 Agence Fides)
