ASIE/SYRIE - Pour l’Evêque chaldéen d’Alep, les négociations de Genève II « doivent prendre en compte le fait que la Syrie n’est pas la Libye »

samedi, 4 janvier 2014

Alep (Agence Fides) – « Les participants à la Conférence de Genève devront respecter les caractéristiques propres de la Nation syrienne » : c’est en ces termes que l’Evêque d’Alep des Chaldéens, S.Exc. Mgr Antoine Audo, indique la seule approche pouvant permettre l’obtention de résultats concrets dans le cadre de la prochaine Conférence internationale de Paix sur la Syrie prévue à Montreux (Confédération helvétique) à compter du 22 janvier prochain. « Nous considérons qu’il est nécessaire de respecter le pays avec ses problèmes, afin de le soutenir dans son chemin progressif vers la justice et la liberté – ajoute l’Evêque chaldéen – plutôt que de profiter de ses faiblesses pour tenter de l’anéantir. En tant qu’hommes d’Eglise, telle est la perspective selon laquelle nous considérons le présent et l’avenir de la Syrie. Et nous nous demandons à quoi et à qui sert la tentative visant à détruire un pays qui était stable et renfermait par ailleurs des trésors de civilisation. Peut-être certains pensaient que la Syrie était comme la Libye, qu’il était aisé de changer le régime depuis l’extérieur, éventuellement en fonction d’intérêts économiques. Comme on l’a vu, il s’agissait de conjectures erronées ».
Mgr Audo exprime sa reconnaissance « pour ce que fait actuellement le Pape François en faveur de la paix. J’ai appris que, dans les prochains jours, se tiendra au Vatican une journée d’étude sur la tragédie du peuple syrien. De là également, proviendront des éléments de réflexion qui pourront être utiles dans le cadre de la II° Conférence de Genève ». (GV) (Agence Fides 04/01/2014)


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