AFRIQUE/ILE MAURICE - Pour la Fédération africaine d’action familiale, « la famille est menacée par des forces puissantes »

lundi, 25 novembre 2013

Port Louis (Agence Fides) – « La famille est actuellement menacée par différentes forces puissantes et se trouve en crise. Au cours de ces deux dernières décennies, il y a eu une augmentation du soutien financier puissant et des pressions externes exercées sur l’Afrique afin de renier les valeurs fondamentales de la vie et de déconstruire le sens de la famille et de la différence entre les sexes » dénonce le document final du III° Congrès de la Fédération africaine d’action familiale (FAAF) qui s’est tenu à l’île Maurice du 10 au 13 novembre. Au Congrès, qui avait pour thème « La famille comme bien commun, protégeons-la », ont participé les représentants de 28 associations provenant de 22 pays qui se sont réunis autour de S.Em. le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil pontifical Cor Unum, et de S.Exc. Mgr Gabriel Mbilingi, Archevêque de Lubango (Angola).
Les pressions sur la famille, affirme le document envoyé à l’Agence Fides, « se sont encore plus accentuées après la Conférence internationale sur la population et le développement du Caire de 1994 et le protocole de Maputo de 2006 ».
« L’agenda (de ces deux événements internationaux NDT) – poursuit la déclaration – prévoit l’accès universel aux préservatifs, des pressions visant à introduire des lois sur le droit à la « santé sexuelle et reproductive » permettant l’avortement, la permissivité sexuelle et l’idéologie du genre ; l’imposition de « services conviviaux pour les enfants » impliquant la fourniture de contraceptifs aux enfants et des aides à l’avortement sans informer ni demander le consentement des parents.
En réaffirmant leur engagement en faveur de la défense de la valeur de la famille, la FAAF conclut en affirmant « rejeter catégoriquement toute forme de pression ou d’agression contre la vie et la famille. Nous faisons ainsi appel à tous les gouvernants et dirigeants africains, chrétiens et non, afin qu’ils s’engagent à promouvoir les valeurs, la dignité et le vrai sens de la famille africaine en tant que sanctuaire de l’amour et de la vie mais également en tant qu’avenir de la société ». (L.M.) (Agence Fides 25/11/2013)


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