AMERIQUE/MEXIQUE - Sept heures de leçons par jour à côté d’une décharge et parmi les chiens errants

mardi, 17 septembre 2013

Pachuca (Agence Fides) – Les élèves de l’école primaire Ignace Zaragoza, qui se trouve dans la communauté d’El Huixmi, à Pachuca, ville sise dans le centre sud du Mexique et capitale de l’Etat d’Hidalgo, sont contraints à coexister avec des animaux dangereux et des chiens errants. Les huit enseignants, 245 élèves et le personnel de soutien de l’école sont continuellement exposés à la pollution créée par la décharge qui se trouve à 500 m de l’établissement. Pour ce motif, la directrice de l’école déclare, dans un communiqué reçu par l’Agence Fides, qu’elle enregistre au titre de chaque bimestre un absentéisme de 10% de l’effectif. Chaque jour, les élèves souffrent de forts maux de tête, d’estomac et de nausées. En outre, attendu que l’institut ne dispose pas d’une clôture, les jeunes sont contraints à coexister avec des dizaines de chiens errants. Non loin de là, se trouve la décharge de Pachuca, où sont déchargées chaque jour 500 tonnes de déchets polluants qui alimentent la présence d’animaux dangereux, tels que les rats. Les élèves fréquentent ce milieu à raison de sept heures par jour. L’école a été construite voici 70 ans et a besoin de mesures de sécurité pour les classes, d’équipements, d’instruments technologiques comme des projecteurs et des ordinateurs, mais aussi de tuiles de protection pour le patio et d’une nouvelle bibliothèque. Voici environ deux ans, un vieil autobus inutilisable a été amené à l’intérieur du complexe scolaire et adapté pour en faire une bibliothèque dénommée Librolandia. C’est là que les enfants lisent, font leurs devoirs et étudient. L’espace réduit contient environ 400 livres qui sont consultés chaque jour par les enfants afin de les encourager à la lecture. La bibliothèque improvisée compte en outre deux tables et 10 chaises, 6 étagères et un petit bureau. Malgré ces énormes limites, les enseignants et les élèves s’engagent pour une instruction digne, même si le niveau de préparation demeure faible. (AP) (Agence Fides 17/09/2013)


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