ASIE/INDE - Enfants du Bihar pénalisés par une instruction et une logistique de mauvaise qualité

mercredi, 7 août 2013

Patna (Agence Fides) – La faible qualité de l’instruction reçue par les enfants dans l’Etat indien du Bihar représente une tragédie quotidienne. Dans le village de Gandaman, vient d’être ouverte une école afin d’aider la communauté la plus vulnérable, celle des dalits et des autres castes les plus « précaires ». Toutefois, comme cela arrive généralement dans la majeure partie des écoles publiques se trouvant en zones rurales, celle-ci est elle aussi privée des services de base minimaux. Tout d’abord, elle ne dispose pas d’un édifice mais les élèves des cinq niveaux sont entassés dans une seule classe, assis à même le sol. Il n’existe ni cuisine ni salle pour le déjeuner et on compte seulement deux enseignants pour 60 élèves. L’enseignant, outre à tenir les leçons pour cinq niveaux différents, doit pourvoir à l’acquisition et à la distribution du déjeuner. En outre, les deux enseignants ne sont que des Niyojit Shikshaks, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’enseignants à part entière. Le gouvernement de l’Etat a pensé de combler le manque d’enseignants en embauchant deux Niyojit Shikshaks qui sont moins payés et ne sont pas titulaires de leurs postes. Nombre de ces enseignants ne sont pas même qualifiés et ne sont pas formés. Les uniformes gratuits, les livres et les bicyclettes attirent certes plus d’enfants dans les écoles mais à l’intérieur des salles de classe, rien n’a changé et les très mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent les pénalisent également en termes de capacités d’apprentissage. (AP) (Agence Fides 07/08/2013)


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