AMERIQUE/HAITI - Micro-crédit en faveur des femmes haïtiennes en difficulté mais créatives et tenaces

vendredi, 7 décembre 2012

Port-au-Prince (Agence Fides) – Considérées comme les principales victimes de l’exclusion avec les « campesinos » et les enfants, les femmes d’Haïti sont créatives et, grâce à leur travail, elles assurent la subsistance de 43% des « familles monoparentales » dont elles sont le chef. Selon les informations envoyées à l’Agence Fides par la Curie généralice des Jésuites, le séisme qui a frappé l’île le 12 janvier 2010, a touché en particulier les femmes. Des centaines de milliers d’entre elles, ambulantes, domestiques et ouvrières, se sont retrouvées à l’improviste privées de moyens de subsistance. Du jour au lendemain, elles se virent contraintes à trouver refuge avec leurs enfants dans les camps et à relever un grand défi : inventer une manière de pourvoir aux besoins de leur famille.
Sensible à la situation difficile de ces femmes, le Service des Jésuites pour le réfugiés (JRS) a lancé en octobre 2011 un projet visant à « améliorer les conditions de vie et la dignité de 2040 femmes évacuées de Port-au-Prince au travers de stratégiques d’auto subsistance économique et de promotion socioculturelle ». Un an après le lancement du projet dans quatre camps de Port-au-Prince, 108 femmes chefs de famille ont été instruites en vue de la gestion d’un petit commerce et se sont organisées en un groupe de coopérativisme économique, avant de recevoir chacune le prêt d’une petite somme de la part du JRS. Le projet n’est qu’un petit exemple du chemin d’espérance que parcourent actuellement les femmes haïtiennes évacuées après le séisme grâce à leur créativité et à leur ténacité, silencieuse mais efficace. (SL) (Agence Fides 07/12/2012)


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