ASIE/BANGLADESH - Données plus fiables et plus précises, instrument nécessaire dans la lutte contre le trafic de mineurs

mardi, 30 octobre 2012

Dhaka (Agence Fides) – Au Bangladesh, le problème du trafic de mineurs continue à s’aggraver. Selon les opérateurs humanitaires, le problème est difficile à affronter à cause du manque de données fondées. Chaque année, des milliers de cas de mineurs, victimes de ce trafic partant du Bangladesh en direction d’autres pays, ne font pas l’objet d’une plainte. Les seules statistiques fiables sont celles qui se réfèrent au nombre d’enfants sauvés chaque année et aux enquêtes ouvertes contre les marchands d’êtres humains conduisant à des condamnations. Selon l’ONG britannique Plan International, au cours de ces 10 dernières années, environ 200.000 fillettes bengalaises ont été attirées par la ruse dans l’industrie du sexe dans les pays limitrophes et ce chiffre pourrait encore être sous-estimé. Les données disponibles sont rares, ce qui fait des rapports de police et des moyens de communication les principales sources. Afin de pouvoir disposer de statistiques fiables, des systèmes de contrôle plus précis sont nécessaires. Le gouvernement fait des progrès en ce qui concerne le recueil des données en cherchant à enregistrer en ligne les données relatives à la naissance afin de combattre les mariages précoces. En outre, en 2010, le gouvernement, en collaboration avec l’UNICEF et la Dhaka City Corporation, a créé un numéro vert gratuit contre le trafic des mineurs. Depuis 2011, selon l’Aparajeyo Bangladesh, organisation nationale de sauvegarde des droits des enfants, grâce à ce numéro vert, 312 enfants ont pu être sauvés. A ce qu’indique le rapport 2012 sur le trafic d’êtres humains du Département d’Etat américain, les enfants bengalais sont impliqués à l’intérieur du pays dans l’exploitation sexuelle, la servitude domestique, les travaux forcés et la mendicité. (AP) (Agence Fides 30/10/2012)


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