AMERIQUE/EQUATEUR - Equateur en fête pour la prochaine Béatification de la missionnaire Sœur Maria Troncatti

vendredi, 26 octobre 2012

Macas (Agence Fides) – Le 24 novembre, la ville de Macas, capitale de la province équatorienne de Morona Santiago, sera le siège d’un événement historique : S.Em. le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, sur mandat du Pape Benoît XVI, présidera la cérémonie de béatification de Sœur Maria Troncatti, des Filles de Marie auxiliatrice, missionnaire italienne qui a passé une grande partie de sa vie en Equateur. Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, pour l’occasion, arriveront dans le pays latino-américain, outre les Supérieurs salésiens d’Amérique latine et d’Equateur, de hauts représentants de la famille salésienne et de l’Eglise catholique.
Dans le cadre d’une cérémonie très rare en Equateur, Sœur Maria Troncatti, missionnaire « à temps plein » dans l’est du pays, sera donc proclamée Bienheureuse. Les villes de Macas, Mendez et Sucúa doivent tout ce qu’elles sont aujourd’hui aux salésiens : les missionnaires de Saint Jean Bosco ont en effet jeté les bases en vue de la formation des premiers colons et de l’éducation du peuple Shuar.
Maria Troncatti naquit à Brescia (Italie) en 1883 et partit pour les missions salésiennes d’Equateur oriental en 1922. Elle mourut dans un accident d’avion, à quelques pâtés de maison de l’hôpital qu’elle avait fondé à Sucúa, le 25 août 1969. Elle avait 86 ans dont 65 passées depuis sa consécration à Dieu. Sœur Maria avait fait des études d’infirmière en Italie et prêté service durant la guerre. En Equateur, elle s’était dédiée à guérir les blessures et à faire de petites interventions chirurgicales à un moment où les médecins manquaient et certaines techniques étaient encore inconnues. Grâce à sa sensibilité, elle a empêché des conflits entre les colons et le peuple Shuar. Elle conquit tous ceux qui la connurent par sa sérénité, son humilité et sa mansuétude. Chunchi, El Pan, Mendez, Sucúa, Macas, Sevilla Don Bosco et Guayaquil se souviennent de la femme sage et sainte, infirmière compétente et prévenante, à laquelle elles recouraient pour demander conseil, une missionnaire entièrement dédiée au bien-être des autres. (CE) (Agence Fides 26/10/2012)


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