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Ouagadougou (Agence Fides) – C’est à 21 ans seulement que Dimitri Dambre, jeune religieux Camillien burkinabais, est mort le 22 octobre, au 45ème jour de sa profession religieuse. La nouvelle est parvenue à l’Agence Fides en provenance de la Curie généralice des Camilliens. Dernier d’une famille nombreuse catholique de huit enfants, après avoir obtenu son certificat d’études primaires, il était entré au Juvénat Saint Camille où il avait poursuivi sa croissance humaine, intellectuelle et spirituelle. Après le premier cycle d’études, il fut admis à l’année de spiritualité en vue de l’approfondissement de sa vocation. Achevée cette expérience, il poursuivit sa formation en tant que postulant jusqu’à l’équivalent du baccalauréat scientifique. Ce dernier obtenu en juillet 2010, s’ouvrit devant Dimitri la porte de la véritable formation religieuse. Il a laissé l’exemple d’un jeune plein d’amour pour la liturgie et le chant. Il aimait animer les soirées récréatives par des danses et des chants. Ses formateurs notèrent en lui sa bonne volonté et sa joie de vivre en communauté avec les frères et acceptèrent, malgré sa santé fragile – il était porteur du virus de l’hépatite B – sa demande pour le pré-noviciat. Avec six autres jeunes, ils furent les premiers à faire l’expérience du Pré-noviciat au Burkina. Le noviciat canonique commença le 6 septembre 2011. Il était le plus jeune d’un groupe de 17 novices camilliens avec lesquels il a prononcé, le 7 septembre 2012, sa première profession religieuse. Rentré des vacances le 30 septembre, il montrait des signes de fatigue. Après deux semaines de paludisme, il a été hospitalisé et est mort à l’hôpital le 22 octobre 2012, peu de temps avant son 22ème anniversaire, au 45ème jour de ses premiers vœux religieux. Ses compagnons de noviciat l’appelaient affectueusement « le 45ème » en tant que 45ème membre de la communauté. (AP) (Agence Fides 25/10/2012)
