ASIE/INDE - Les Sœurs ursulines de S. Girolamo in Somasca, missionnaires dans l’État du Tamil Nadu, vont ouvrir une maison de premier accueil pour les enfants orphelins

Pudur Kundukulam (Agence Fides) - Ouvrir le plus vite possible une maison d’accueil pour les enfants orphelins : tel est le projet communiqué à Fides par les Sœurs ursulines de Somasca, présentes au Tamil Nadu, pour répondre à l’urgence des enfants abandonnés ou restés orphelins après le tsunami.
À Pudur Kundukulam, dans l’État du Tamil Nadu, où plus de 3. 000 personnes ont perdu la vie, les ursulines ont une école maternelle où elles reçoivent plus de 50 enfants. Mais face à l’urgence actuelle, « la Mère générale est en train d’inspecter la région sinistrée pour évaluer les moyens et l’endroit où ouvrir une maison de premier accueil pour les milliers d’enfants sans abri ou restés orphelins qui déambulent dans les rues », explique dans un entretien avec l’Agence Fides Sr. Rosaria, secrétaire générale des ursulines de Somasca. La religieuse ajoute que ses consœurs travaillent aussi sans relâche dans la région de Bandung, en Indonésie.
La congrégation des Sœurs ursulines de S. Girolamo in Somasca est une famille religieuse qui se consacre tout spécialement au service éducatif, en particulier pour les jeunes, les enfants et les femmes. Conscientes de la nécessité de « mondialiser la solidarité et la mission », elles ont trouvé dans l’animation missionnaire et dans le service de l’éducation un point de départ valable. En effet, elles sensibilisent les adultes, les jeunes et les enfants en les accompagnant dans un itinéraire de foi et de formation humaine qui les aide à grandir dans la solidarité et la reconnaissance des droits fondamentaux de l’homme.
Actuellement elles sont présentes avec des communautés nombreuses en Europe (Italie, Belgique, Suisse), Amérique latine (Bolivie et Brésil), Inde (dans les États du Karnataka, Andhra Pradesh, Kerala et Tamil Nadu) et Indonésie (à Bandung).
Les religieuses ursulines demandent à tous les chrétiens de faire preuve de solidarité à l’égard de leurs frères durement frappés par le raz de marée. (RZ) (Agence Fides 5/1/2005)