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Lima (Agence Fides) - Le Foyer Saint Camille de Lima est une Maison d’accueil pour adultes et enfants séropositifs, ouverte en 1995 ; elle a été fondée par le Père Zeffirino Montin, qui la dirige toujours. La caractéristique essentielle du Foyer est le retour à la vie des séropositifs, leur rôle actif dans la lutte, la solidarité et le respect, l’accès aux médicaments, qui permettent, sinon la guérison, du moins une amélioration sensible de leur qualité de vie.
C’est précisément dans le cadre d’un cours pour les mères séropositives ayant des enfants âgés de quelques mois, qu’a commencé, au mois de septembre 2003, l’expérience de Mme Anna Bassino, une volontaire de l’ANLAIDS de Lombardie.
« Parvenue au Foyer comme volontaire de ANLAIDS/Lombardie, pour travailler avec les enfants, j’en suis venue à parler avec les mères de la situation actuelle en Europe et dans d’autres pays du monde où les enfants de femmes séropositives naissent sains si les mamans sont soignées pendant la grossesse, depuis le troisième mois, avec les antirétroviraux , si elles sont soumises à une césarienne au moment de la naissance et si on administre aussi au nouveau né des soins spéciaux pendant six semaines.
« Ces nouvelles ont amené ces mères et aussi des pères présents au cours à vouloir en savoir plus, mais surtout à travailler personnellement, étant séropositifs, à mener à leur terme ces discours. C’est ainsi qu’a été réalisé le programme ‘Alumbrando una vida’, dans le but de faire naître des enfants sains. Avec ce programme, les séropositifs jouent un rôle actif, ils se sentent d’aide pour d’autres séropositifs. De personnes marginalisées et rejetées, ils deviennent des personnes qui en aident d’autres à sortir du silence et de la marginalisation.
« Le Message qui nous arrive du ‘Hogar’, du Foyer, est que l’on peut, unis ensemble dans la lutte, travailler pour un monde meilleur sans discrimination avec un respect total pour la vie, dans lequel la solidarité soit vraiment le fondement des rapports humains ». (A.P.)
(Agence Fides, 9 décembre 2004, 29 lignes, 366 mots)
