INTENTION MISSIONNAIRE

lundi, 23 juin 2003

« Pour tous ceux qui souffrent de maladies en Afrique, victimes du SIDA et d’autres graves infirmités, afin qu’ils fassent l’expérience de la consolation et de l’amour de Dieu, grâce au service des médecins et de tous ceux qui les assistent avec amour »
Commentaire à l’Intention Missionnaire du mois de juillet 2003, par Sœur Nirmala Joshi, Supérieure générale des Missionnaires de la Charité

Rome (Agence Fides) – L’Intention missionnaire de notre Pape Jean Paul II pour le mois de juillet, montre la grande préoccupation du Pape que tous ceux qui sont malades en Afrique – les victimes du SIDA et d’autres graves maladies, puissent faire l’expérience du réconfort de l’amour de Dieu. Pour cela, c’est l’amour de Dieu qui, en passant par notre cœur humain, guérit les blessures de nos frères et sœurs qui souffrent, et leur donne une vie nouvelle.
Le Saint-Père reconnaît aussi le grand rôle des médecins et de tous ceux qui, avec amour, prennent soin des malades, en devenant des canaux du réconfort et de l’amour de Dieu pour les malades qu’ils aident, et leur exprime sa profonde gratitude pour le service qu’ils réalisent.
C’est aussi une invitation à nous tous, où que nous soyons, en Afrique ou ailleurs, pour que nous permettions à Dieu de nous utiliser comme son cœur, ses mains et sa voix, de toutes les manières possibles, par la prière et par l’action, pour atteindre nos frères et sœurs malades en Afrique, et en particulier les victimes du SIDA et d’autres maladies graves, en leur apportant l’expérience de la tendresse de Dieu pour chacun d’eux individuellement, en les comblant du réconfort propre de Dieu et de nouvelle espérance.
Ceux qui sont hors d’Afrique et n’ont pas la possibilité d’atteindre les malades qui sont en Afrique, peuvent prier pour eux et aider les malades qui se trouvent dans leurs familles, dans leur voisinage, dans les villes, tout spécialement les malades du SIDA et d’autres maladies graves, et être instrument de l’amour de Dieu qui guérit les malades qui leur sont confiés et donc aussi ceux qui sont en Afrique.
Une fois, quand notre Mère, Mère Teresa de Calcutta, visitait en Ethiopie une de nos maisons pour les malades et pour les moribonds touchés par le SIDA ou par d’autres maladies, elle appela cet endroit « un Calvaire ouvert », et demanda aux religieuses de prendre soin des malades avec un grand amour et une grande dévotion, parce qu’elles servaient réellement Jésus mourant sur la croix, sous l’aspect de nos frères et sœurs bien aimés malades et moribonds.
L’intention missionnaire de prière proposée par le Saint-Père nous invite à apaiser la soif de Jésus sur la Croix par notre amour et par notre attention, quand Lui, le Fils de Dieu, ne présente à nous sous l’aspect de nos frères et sœurs atteints du SIDA et d’autres maladies en Afrique. Nous savons très bien que si nous écoutons le cri de Jésus assoiffé de notre amour, et si nous faisons même une tentative de répondre à ses besoins, nous serons nous aussi rassasiés de son amour, de sa consolation, de sa paix et de sa joie. C’est là la manière d’agir de Dieu.
Recommandons cette intention du Saint-Père à la prière et à l’intercession de Marie, la Mère de Jésus et la Mère de l’Afrique, au Bienheureux Comboni, le grand missionnaire de l’Afrique, et à notre Mère, la Vénérable Servante de Dieu Mère Teresa de Calcutta, dont les fils et les filles, les Missionnaires de la Charité, se trouvent dans tout le continent africain, totalement et librement au service plein d’amour des enfants de Dieu, malades et moribonds, de telle manière qu’il puisse y avoir une explosion de charité dans le cœur d’une infinité de personnes en Afrique et dans le monde entier, qui puissent choisir librement de devenir « de bons samaritains » pour nos frères et sœurs en Afrique qui sont malades du SIDA et d’autres graves maladies, et qu’ils soient bénis cent fois eux-mêmes de la joie de l’amour et de la paix de Dieu, maintenant et dans la vie future, comme il l’a dit lui-même : « Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi-même que vous l’aurez fait ». Sœur Nirmala Joshi, M.C.
(Agence Fides, 24 juin 2003, 49 lignes, 709 mots)


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