Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Rome (Agence Fides) - « Depuis 1991, nous développons une culture du don » déclare à l’Agence Fides le professeur Luigino, professeur d’économie à l’Université Bicocca e Bocconi de Milan, et coordinateur du Congrès International « Nouveaux Horizons de Communion », organisé par le Mouvement des Focolari.
Le Congrès qui débute le 10 septembre à Castelgandolfo et se terminera le 12 septembre, présentera un bilan des résultats obtenus après une décennie d’expérimentation et de travail au plan international, en cherchant à prospecter des horizons nouveaux.
« Tout a commencé en 1991 au Brésil explique le professeur Bruni, quand Chiara Lubich lança le Projet Economie de Communion pour répondre aux besoins des pauvres de ce Pays, et, dans le même temps, chercher à combler le fossé énorme qui existaient entre eux et les personnes plus riches ».
« Economie de Communion est une nouvelle manière de concevoir son propre travail, lié non plus exclusivement à une logique de profit, mais à une logique que l’on peut définir comme un don réciproque. Il y a environ 800 entreprises dans tous les continents qui s’engagent à produire de manière efficace et en même temps à diviser leurs propres profits selon trois manières : recapitalisation, formation culturelle, et aide aux plus pauvres ».
Ce sont donc de véritables entreprises qui travaillent sur le marché, mais qui conçoivent leur propre activité d’entreprise comme un lieu et un instrument de communion, de fraternité et de justice, et se servent de leurs propres profits pour aider les plus pauvres, pour contribuer à la diffusion d’une nouvelle culture en cherchant en même temps à développer au mieux leur propre entreprise.
Le Mouvement des Focolari est le lieu où les entrepreneurs sont éduqués à donner, parce qu’il est impossible de donner sans être éduqués à le faire ; et, de fait, les petites et les moyens entreprises qui cherchent à promouvoir l’Economie de la Communion naissent de la spiritualité du Mouvement, et cherchent ensuite à la traduire dans leur propre travail. « Nos entreprises s’engagent à apporter et à vivre la communion non seulement en dehors mais aussi à l’intérieur de l’entreprise, selon un style de réciprocité, grâce auquel la communion qui s’exprime à l’extérieur est de fait le fruit de quelque chose que l’on expérimente déjà au sein de l’entreprise elle-même ».
Le Congrès fera le bilan du travail des dix dernières années et des perspectives que suggère ce travail ; il étudiera aussi le thème de la confrontation et du dialogue avec l’économie sociale dans les cultures orientales. On présentera des expériences de micro-crédit qui s’inspirent à l’économie gandhienne et à d’autres qui proviennent de la culture hindoue et jaïniste.
(Agence Fides, 9 septembre 2004, 38 lignes, 483 mots)
