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Islamabad (Agence Fides) - Renforcer la paix, augmenter la coopération économique : telles sont les questions au centre des discussions entre le Président du Pakistan M. Pervez Musharraf, et le Ministre Indien des Affaires Etrangères M. Natwar Singh, dans le cadre du processus de détente entre les deux puissances asiatiques rivales. M. Musharraf a reçu pour la première fois M. Singh dans sa résidence officielle de Rawalpindi près d’Islamabad. Les entretiens ont servi a rappeler que les deux parties voulaient « poursuivre le processus de paix dans une atmosphère de libération de la violence, de lutte contre le terrorisme, avec une vigueur nouvelle », a déclaré M. Singh au terme des entretiens.
Au début de 2004, l’Inde et le Pakistan ont décidé d’ouvrir un dialogue pour étudier les nombreuses questions qui ont amené les deux puissances nucléaires asiatiques à faire trois guerres, depuis le temps de l’indépendance.
La question du Cachemire est centrale, car c’est une région de frontière où, récemment, les chrétiens ont rappelé qu’ils voulaient s’engager pour l’unité et la réconciliation. La paix, a déclaré à l’agence Fides un dirigeant chrétien du lieu, semble toute proche : le nouveau gouvernement indien, dirigé par le Parti du Congrès, a assuré la population qu’il ferait avancer le processus de paix. Avec le rapprochement progressif entre les deux pays, les liaisons par transports ont repris.
L’Eglise locale s’engage elle aussi directement : le Diocèse de Jammu-Srinagar, seul Diocèse qui recouvre le Cachemire indien, tient son premier synode diocésain ; commencé au mois de mars dernier, c’est un événement historique pour cette circonscription ecclésiastique, dirigée par Mgr Celestine Elampassery.
La communauté catholique au Cachemire compte un peu plus de 12.000 fidèles, 41 prêtres, 160 religieuses et 20 catéchistes, au milieu de 12 millions d’habitants , des musulmans (70%), des hindous, des sikhs, et des bouddhistes. Elle dirige des dispensaires, des centres d’assistance et de solidarité pour le service social et l’éducation. (P.A.)
(Agence Fides, 23 juillet 2004, 29 lignes, 345 mots)
