OCÉANIE/PAPOUASIE-NOUVELLE GUINÉE - La mission va de pair avec l’effort dans le service de l’instruction

mardi, 21 avril 2009

Port Moresby (Agence Fides) – La mission de l’Église en Papouasie-Nouvelle Guinée passe à travers un vaste service de réseau, ramifié et qualifié, dans le domaine de l’instruction : c’est ce qu’affirme le Père Lino Pedercini, missionnaire à Pime, en Papouasie-Nouvelle Guinée depuis 1990, en décrivant le panorama et l’effort des missions catholiques, des ordres religieux, des diocèses dans les institutions scolastiques de tous genres et de tous niveaux. Dans le pays, il y a type d’écoles : celles publiques du gouvernement, celles qui sont sous le patronage de l’Église catholique, celles qui sont gérées par les Églises protestantes. Les instituts gérés par les Églises donnent une contribution fondamentale à la société et à la nation, spécialement pour le développement des nouvelles générations.
En vingt ans passés en Papouasie, le P. Lino a prêté ses services dans l’île de Kiriwina et de Normanbay. A Kiriwana, il a lancé diverses écoles, des églises, des œuvres sociales comme des puits d’eau potable. Même à Normanbay, zone montagneuse, habitée surtout au niveau des côtes, il a construit des écoles, des églises, un oratoire avec une chapelle et une salle pour les réunions de communauté et cinq puits avec des pompes manuelles. Actuellement, les instituts mis en place par le missionnaire sont fréquentés par environ 3000 enfants.
L’œuvre des missionnaires, dit-il, est certainement épuisante puisque “il n’existe pas de route et les communications se font par des sentiers de montagne ou par la mer”. Les indigènes du lieu sont très pauvres et vivent surtout de l’agriculture de subsistance de petits commerces de produits agricoles comme les noix de coco et le bétel de leur jardin. Étant donné les conditions socioéconomiques des familles, les enfants n’ont pas d’instruction et les missions servent à combler des vides : les œuvres catholiques consentent à des milliers d’enfants l’accès à une instruction primaire et il y en a même qui réussissent à poursuivre les études dans des écoles supérieures : “C’est le parcours de 30% des élèves qui fréquentent le primaire”, et cela représente déjà un succès.
(PA) (Agence Fides 21/4/2009 ; 25 lignes, 339 mots)


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