ASIE / INDE - Construire la paix et la réconciliation, être solidaires avec ceux qui souffrent : Symposium sur le rôle et les problèmes des prêtres catholiques dans une région où la tension est grande entre les différentes communautés

mardi, 13 juillet 2004

Guwahati (Agence Fides) - L’intimité avec Dieu, la solidarité avec les gens : telles sont les caractéristiques que doit posséder un bon prêtre. C’est ce qu’a déclaré le Cardinal Telesphore Toppo, Président de la Conférence Episcopale de l’Inde, lors d’une récent Symposium consacré à la vie et au ministère sacerdotal, organisé pour fêter les 25 ans d’existence du Collège de Théologie « Oriens » de Shillong, dans l’Etat d’Assam, en Inde nord-orientale. Le Collège sert de grand séminaire pour onze Diocèses du nord-est de l’Inde.
Le Père Thomas Manjaly, professeur d’Ecriture Sainte au Collège, a déclaré que le Symposium avait pour but d’étudier le ministère sacerdotal, et de manière plus spécifique dans la région de l’Inde nord-orientale, en en notant les difficultés et les nouvelles possibilités ; plus de 120 personnes y ont participé, Evêques, prêtres, théologiens, séminaristes, de toute la région.
Pour Mgr Joseph Mittahany, Président de la Conférence des Evêques de la région, le prêtre « doit devenir un agent de paix et de réconciliation entre les communautés », en particulier si l’on tient compte que la région est secouée par des luttes tribales et intestines.
Les Evêques et les missionnaires qui ont participé au congrès, sont d’accord pour dire que, en particulier dans l’Inde nord-orientale, le prêtre est appelé à être « constructeur de communautés en communion entre elles, à se faire promoteur d’harmonie, de pardon et de réconciliation ». Le prêtre ont dit les participants, en tant que Pasteur et Prophète, ne peut se contenter de dénoncer la violence, l’oppression, les haines, le manque de respect des droits de l’homme, les injustices : il doit devenuir un agent actif de solidarité. Pour cela, sa collaboration avec les laïcs catholiques est vitale.
Le Symposium a souligné aussi le rôle important du prêtre dans le dialogue oecuménique et dans le dialogue inter-religieux, en notant l’urgence de la formation du clergé, à court terme et à long terme.
Le Collège « Oriens » a été fondé en 1979 ; depuis lors, il a formé 448 prêtres, la moitié de ceux qui travaillent dans cette région. Durant toutes ces années, le Collège a pourvu aussi à la formation du personnel ecclésial qui travaille au Népal. (P.A.)
(Agence Fides, 13 juillet 2004, 31 lignes, 403 mots)


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